Nicolas : mentir, c'est pas beau...
Bon, c'est fait, il l'a eue sa petite guerre, l'agité de l'Elysée. Et en plus, avec une belle excuse qui marche bien, façon storytelling de première catégorie : Nicolas Sarkozy, seul au monde, avec ses super-pouvoirs, a forcé le reste des pays de la planète à prendre la défense d'un peuple martyrisé. Et oui, Nicolas Sarkozy se préoccupe des populations martyrisées. Comme au Yémen, comme à Barhein, comme ce qui risque bien d'arriver en Syrie, en Arabie Saoudite...
Bon, c'est fait, il l'a eue sa petite guerre, l'agité de l'Elysée. Et en plus, avec une belle excuse qui marche bien, façon storytelling de première catégorie : Nicolas Sarkozy, seul au monde, avec ses super-pouvoirs, a forcé le reste des pays de la planète à prendre la défense d'un peuple martyrisé. Et oui, Nicolas Sarkozy se préoccupe des populations martyrisées.
Comme au Yémen, comme à Barhein, comme ce qui risque bien d'arriver en Syrie, en Arabie Saoudite...
Ca va être chaud les mois à venir. Espérons que nous avons plein de Rafales, de Mirages et que les Américains ont beaucoup de Tamahawks. Par qu'il faut bien l'avouer, si on a dégommé quelques tanks avec nos mirages, ce sont surtout les missiles Tomahawk qui ont fait le ménage dans la défense anti-aérienne libyenne. De même le général américain en charge des opérations a bien voulu concéder en conférence de presse que les Français étaient bien les premiers à voler au dessus de la Libye, mais qu'à partir du moment où les missiles sont partis en promenade, c'était bien les Etats-Unis qui prenaient la tête de l'opération. Bref.
Donc Nicolas Sarkozy, pour la bonne cause, a lancé sa guerre. Fort bien. Mais espérons qu'il a bien réfléchi à la suite. Parce que comme souvent avec celui qui se précipite plus vite que son ombre, ça pourrait mal tourner.
Le mandat de l'ONU est un peu bancal. Pourquoi ? Simplement parce qu'il permet aux puissances qui décident de...