M. Medvedev ouvre Davos : M. Sarkozy, on ne vous entend toujours pas... Parlez plus fort
Ami lecteur, je vous vois venir avant même de commencer : la démocratie n'est pas obligée de se perdre pour se conformer à ses principes. En d'autres termes, jusqu'où une démocratie peut-elle laisser aller des anti-démocrates sans réagir ? Mais tout de même... Avez-vous noté la déclaration de M. Dmitri Medvedev après l'attentat de l'aéroport de Moscou-Domodedovo ?
Ami lecteur, je vous vois venir avant même de commencer : la démocratie n'est pas obligée de se perdre pour se conformer à ses principes. En d'autres termes, jusqu'où une démocratie peut-elle laisser aller des anti-démocrates sans réagir ? Mais tout de même... Avez-vous noté la déclaration de M. Dmitri Medvedev après l'attentat de l'aéroport de Moscou-Domodedovo ?
Il a tenté de faire un peu moins vulgaire que le véritable président russe, Vladirmir Poutine, en son temps, lorsqu'il disait des terroristes : "on va les buter jusque dans les chiottes". Pour Dmitri Medvedev, qui n'en est pas à sa première sortie du genre, il faut "liquider" les terroristes.
Je ne suis pas certain qu'une démocratie s'illustre véritablement en "liquidant" des gens, terroristes ou pas.
Ce qui pose un petit souci et renvoie à deux formes de combats. Le combat de coqs et le combat de survie. J'y reviendrai sans doute dans un autre billet. Et bien entendu, à une escalade dommageable pour tous.
Il me semble M. Sarkozy (oui, j'ai décidé de vous parler directement au travers de mes billets ou Twitter ces jours-ci, c'est mon ego qui enfle, rien de grave) qu'il y a grossièrement deux camps ces dernières années.
Il y a le camp des adeptes du choc des civilisations, dont vous faites clairement partie, comme votre ami George Bush qui a tant contribué au rayonnement international des Etats-Unis avec Guantanamo, Abu Ghraib, les...