Libération, premier média à supprimer ses trackers publicitaires pour ses abonnés ?
Ça va peut-être venir, mais c'est pas encore ça...
Checknews nous l'avait promis, Libération serait le premier média à supprimer ses trackers publicitaires pour ses abonnés dès le 29 octobre. On s'est abonnés. C'est pas encore gagné...
"Caramba ! Encore raté". Le vendredi 10 octobre, Clément Delpirou, directeur général de SFR Presse, et Paul Quinio, directeur délégué de la rédaction de Libération avaient annoncé sur France Inter que, truc de dingue, l’ensemble des abonnés du journal (quelle que soit l’offre à laquelle ils ont souscrit) bénéficieraient, à partir du 29 octobre, sans démarche ou augmentation tarifaire, de l’abandon complet de tous les trackers publicitaires (sur le site comme sur les applications). Du coup, on s'est abonnés et on a regardé. Ce n'est pas gagné...
Vu de l'extérieur, ça ressemble à une situation que tous les développeurs ont connue. Un type du marketing, en accord avec un autre, du commercial, se sont mis d'accord pour fournir une fonctionnalité au client, sans demander avant aux développeurs ce que ça implique comme boulot. Ils y croient tellement à leur idée, qu'ils l'annoncent, même, avant d'avoir interrogé les techs. Et là c'est le drame. Parce que soit c'est infaisable, soit c'est faisable en faisant un truc bien dégueulasse.
Mais qui s'en soucie ?
Pour revenir à Libération, cette annonce était drôle pour plusieurs raisons.
1) Libé, comme la plupart des sites de presse, est un serveur truffé de trackers. C'est même indécent. La marchandisation à ce point des données personnelles de ses lecteurs, c'est de l'art.
2) Libé n'est évidemment pas le premier site de presse à proposer à ses lecteurs un serveur...