La confirmation du cynisme des banquiers est venue d'Irlande
Depuis des années, j'évoque l'incantation Vaudou des financiers lorsqu'ils ont plongé le monde dans une crise. Ils ont perdu ? Ils sont au bord de la faillite ? Ils se présentent devant les politiques et lâchent : "risque systémique". Ces deux mots suffisent pour que les politiques abdiquent tout bon sens et alignent les milliards pour sortir le secteur de la finance de l'abîme dans lequel ils s'est plongé tout seul. Cela peut paraître anecdotique. Ce ne l'est pas.
Depuis des années, j'évoque l'incantation Vaudou des financiers lorsqu'ils ont plongé le monde dans une crise. Ils ont perdu ? Ils sont au bord de la faillite ? Ils se présentent devant les politiques et lâchent : "risque systémique". Ces deux mots suffisent pour que les politiques abdiquent tout bon sens et alignent les milliards pour sortir le secteur de la finance de l'abîme dans lequel ils s'est plongé tout seul.
Cela peut paraître anecdotique. Ce ne l'est pas. Ces abîmes réguliers ne font pas que détruire quelques postes de traders. Ils embarquent le reste de la population mondiale dans un tourbillon de chômage, de stagnation économique. Ce sont des centaines de milliers d'histoires individuelles qui sont détruites. Vous, moi...
Nos vies sont bouleversées par le cynisme de grands financiers qui ne comprennent rien à ce que font leurs équipes, qui couvrent et appuient des décisions catastrophiques, génératrices de bulles. Or tout le monde sait dans le secteur de la finance que "les arbres ne montent pas au ciel". Des gains mirobolants se traduiront in fine par des pertes colossales. Dire ou écrire que les banquiers font tout cela en connaissance de cause, qu'ils savent à l'avance -et comptent dessus- que les gouvernement, au travers des banques centrales, couvriront leurs pertes avec les impôts des citoyens, c'est risquer de se faire cataloguer à l'extrême gauche. Un vrai communiste...