Gouvernement français : paroles publiques et paroles privées sur la Tunisie
La diplomatie... Tout un art. Compliqué. Ingrat. La France, dotée d'un gouvernement qui est définitivement entré dans l'histoire, en a fait l'expérience la semaine dernière. Michèle Alliot-Marie a montré toute l'étendue de ses capacités comme ministre des Affaires étrangères en proposant le "savoir-faire" internationalement reconnu des forces anti-émeutes françaises au président Ben Ali.
La diplomatie... Tout un art. Compliqué. Ingrat. La France, dotée d'un gouvernement qui est définitivement entré dans l'histoire, en a fait l'expérience la semaine dernière. Michèle Alliot-Marie a montré toute l'étendue de ses capacités comme ministre des Affaires étrangères en proposant le "savoir-faire" internationalement reconnu des forces anti-émeutes françaises au président Ben Ali.
Depuis la fuite de l'ancien dictateur, c'est "opération rattrapage aux branches" à tous les étages du gouvernement. Avec cette particularité qu'un membre de la droite décomplexée qui se respecte, ne peut jamais avouer qu'il s'est trompé. Logique. Etre décomplexé et l'idée même de faire acte de contrition sont antinomiques.
L'affaire MAM/Tunisie a fait couler de l'encre.
MAM s'est un peu enfoncée hier en expliquant qu'elle voulait dire l'inverse de ce qu'on lui avait fait dire. Et Fançois Fillon est venu à son secours :
Le Premier ministre François Fillon a exprimé mardi 18 janvier à l'Assemblée nationale " toute sa confiance" à sa ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie , contestée pour sa prise de position sur la Tunisie, accusant le PS "d'une exploitation peu honnête" de ses propos. "Je voudrais d'abord dire toute ma confiance à Michèle Alliot-Marie et regretter l'exploitation peu honnête que vous faites de ses propos" (...)...