Euro : pan t'es mort ?
L'immense, l'essentielle actualité sur le tweet de Mme Trierweiler a occulté une toute petite information : la zone euro est venue au secours du secteur bancaire espagnol. Faute de quoi... Ahem... voilà que l'on reparle de l'effondrement de la zone euro. Ce qui, il faut l'avouer ne lasse d'étonner les auteurs de Reflets, nous qui savons que Nicolas Sarkozy a sauvé la zone euro entre quatre et six fois. Et partant, le monde, voire l'univers.
L'immense, l'essentielle actualité sur le tweet de Mme Trierweiler a occulté une toute petite information : la zone euro est venue au secours du secteur bancaire espagnol. Faute de quoi... Ahem... voilà que l'on reparle de l'effondrement de la zone euro. Ce qui, il faut l'avouer ne lasse d'étonner les auteurs de Reflets, nous qui savons que Nicolas Sarkozy a sauvé la zone euro entre quatre et six fois. Et partant, le monde, voire l'univers. Oui, oui, nous lisons aussi les déclarations de Nicolas Sarkozy et nous savons donc qu'à grand coups de moulinets avec ses petits bras, il a sauvé l'Europe à de nombreuses reprises. Alors du coup, c'est quoi encore cette histoire espagnole ?
L'Espagne, à part le chorizo, ses plages, ses boites de nuits d'Ibiza (il faut bien ajouter ça dans les clichés...), c'est accessoirement l'une des premières économies en Europe. Et même dans le monde. Laisser tomber l'Espagne, c'est acter la fin de l'union monétaire européenne. Et ça, dans l'esprit des dirigeants politiques, ce n'est pas possible.
Alors comment faire ? La question mérite d'être posée parce que voyez-vous, les plans de sauvetage successifs de l'Europe, sont une concrétisation très intéressante du concept de storytelling. Comment ça marche ? La finance est un secteur qui ne repose que sur la confiance. Enlevez la confiance et tout s'écroule. On peut y faire absolument n'importe quoi, y compris...