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par Antoine Champagne - kitetoa

Economie mondiale : le vortex continue

Pendant que les yeux de la presse sont tournés vers Bercy et son pseudo piratage à deux cents d'euros, mais surtout, vers le Moyen Orient en pleine ébullition, le vortex engagé depuis 2008 poursuit sur sa lancée. Depuis des mois, Aporismes.com, Kitetoa.com et Reflets.info attirent l'attention de leurs lecteurs sur la gravité de la situation économique mondiale. Non, rien n'est réglé, la reprise est un leurre. La bonne tenue temporaire des marchés actions est une blague.

Pendant que les yeux de la presse sont tournés vers Bercy et son pseudo piratage à deux cents d'euros, mais surtout, vers le Moyen Orient en pleine ébullition, le vortex engagé depuis 2008 poursuit sur sa lancée. Depuis des mois, Aporismes.com, Kitetoa.com et Reflets.info attirent l'attention de leurs lecteurs sur la gravité de la situation économique mondiale. Non, rien n'est réglé, la reprise est un leurre. La bonne tenue temporaire des marchés actions est une blague. La course en avant choisie par les politiques finira explosée dans le mur de la réalité. Et ceux qui en pâtiront seront les populations. Pas les politiques.

La crise de la dette souveraine, alliée au High Frequency Trading sont en train de plomber durablement l'économie mondiale. La spéculation bat son plein, les entreprises engrangent leurs meilleurs résultats depuis des années, les bonus pleuvent. Tout va bien. Sauf pour Paulo et Gérard.

Aujourd'hui un certain nombre d'indicateurs sont passé dans le rouge écarlate, le tout dans la plus grande indifférence, bien sûr, des politiques qui préfèrent que cela n'ait pas d'écho.

La dette souveraine de la Grèce a été rétrogradée de trois niveaux par l'agence Moody's, ce qui fait passer cette dette dans le rang des investissements "hautement spéculatifs". Qui se souvient que l'Europe a injecté toute l'aide possible, financière comme politique dans ce pays ? Effet ? Zéro. La dette de la Grèce sera restructurée, comme probablement celle de l'Irlande et peut-être même celle du Portugal (dans ce cas, celle de l'Espagne suivrait). Mais à Bruxelles et dans toutes les capitales, on préfère nier l'évidence et tirer sur le messager (les agences de notation), qui, pour une fois ont raison. Les CDS de la dette grecque ont atteint un plus haut historique. On mesure la confiance retrouvée des investisseurs face à la détermination européenne a sauver ce pays et partant, l'euro.

Le Portugal est dans un état pitoyable. Les taux portugais ont dépassé, pour la première fois depuis l'entrée du pays dans la zone euro, le seuil des 7,5% en séance. Ils atteignaient en fin de séance 7,474% contre 7,383% vendredi soir. Ce qui ne présage rien de bon pour l'Espagne. Le Monde nous apprenait il y a quelques jours que le secteur bancaire espagnol avait besoin de 50 milliards d'euros de refinancement. Une paille.

Ajoutez à ce tableau catastrophique les vénements eu Moyen Orient et avec la hausse potentielle du cours du pétrole, vous avez un cocktail détonnant.

De la même manière que les pays européens refusent de voir la réalité en face pour ce qui est de la situation des pays périphériques, le monde occidental se refuse à prendre la mesure des événements en cours et les tensions qui se font jour en Arabie Saoudite.

Si ce pays devait basculer comme les précédents, personne ne peut prédire à combien finirait le baril de pétrole. D'autant que les experts savent que l'Arabie Saoudite exagère depuis des années le volume annoncé de ses réserves.

Et pendant que la situation se détériore, le président de quelques français ne parle que de la place de l'islam dans la république. On attend impatiemment l'incontournable et ô combien nécessaire débat sur la place du bouddhisme dans la république.

 

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