Ebola : ce que le CDC prévoit si rien n'est fait de plus
Ce n'est pas dans les habitudes de Reflets de relayer la peur, ou participer à créer la panique par des annonces apocalyptiques. Avec Ebola, rien n'est pourtant plus simple : ce virus est terriblement contagieux, le plus souvent mortel et n'a encore ni vaccin ni traitement homologué.
Ce n'est pas dans les habitudes de Reflets de relayer la peur, ou participer à créer la panique par des annonces apocalyptiques. Avec Ebola, rien n'est pourtant plus simple : ce virus est terriblement contagieux, le plus souvent mortel et n'a encore ni vaccin ni traitement homologué.
Dans un précédent article, le virus Ebola avait été évoqué, non pas pour la menace qu'il ferait peser sur les pays industrialisés, mais pour l'épouvantable carnage qu'il risquait de provoquer en Afrique de l'Ouest et potentiellement ailleurs sur le continent, si rien de plus n'était fait pour aider les pays touchés.
Ce qui pose problème au Libéria, en Guinée, et en Sierra Léone est avant tout un déficit de moyens sanitaires. Que les populations, par leurs traditions culturelles, particulièrement sur les rites funéraires, rendent difficile l'endiguement de la maladie, est un fait avéré. Mais les systèmes de santé déplorables de ces pays sont le principal facteur qui font craindre le pire. Le CDC (Centre de contrôle et prévention des maladies, USA) renvoie les prévisions suivantes, des plus alarmistes :
This week’s MMWR (Morbidity and Mortality Weekly Report), Estimating the Future Number of Cases in the Ebola Epidemic—Liberia and Sierra Leone, 2014–2015, estimates the future number of cases if current trends continue. The MMWR also adjusts the number of cases based on estimated underreported cases.
By September 30, 2014, CDC estimates that...