#DoxUMP : ça sent mauvais, très mauvais...
L'affaire du piratage de l'UMP a mis de nombreux parlementaires en émoi. Ils semblent découvrir, avec la presse, qu'il est possible de pirater des données, que ça fout vachement la trouille, bref qu'Internet est plat et que si on s'approche trop près du bord, on va tous tomber dans le vide. Comme vous devez vous en doutez, chez Reflets, ça nous fait doucement rigoler.
L'affaire du piratage de l'UMP a mis de nombreux parlementaires en émoi. Ils semblent découvrir, avec la presse, qu'il est possible de pirater des données, que ça fout vachement la trouille, bref qu'Internet est plat et que si on s'approche trop près du bord, on va tous tomber dans le vide. Comme vous devez vous en doutez, chez Reflets, ça nous fait doucement rigoler. Nous vous faisions récemment part de nos quelques questions suite à cette divulgation de données, il faut croire que nous sommes bien les seuls à nous les poser. Et le plus surprenant là dedans, c'est que les concernés eux-mêmes semblent se refuser à se les poser. Toute cette histoire est franchement curieuse... très curieuse.
Rappelons deux ou trois bases, histoire d'être bien assurés que nous parlons de la même chose.
Internet est un espace public
Ça, c'est la base de la base. Internet est un réseau public et ouvert. Il n'appartient à personne, ou plutôt à tout le monde. Chaque internaute constitue un noeud du réseau et il a pour caractéristique de pouvoir recevoir des informations, mais surtout, et ça c'est nouveau, d'en émettre au plus grand nombre. Je vous parle de "nouveau" en ce sens ou son (très) lointain cousin, le Minitel, était la propriété d'une entreprise, l'opérateur historique, qui conservait le droit de vie et de mort sur tout service télématique, donc sur toute diffusion d'information à destination du public. Comprenez...