Deep Packet Inspection : pourquoi le cas libyen nous dérange
La communication officielle d'Amesys, filiale de Bull et ayant vendu un système d'écoute global à la Libye, tranche assez sensiblement avec la prise de conscience chez certains de ses salariés. Le marché date de 2007. A cette époque il faut bien se rendre compte que les relations diplomatiques entre la France et la Libye étaient au beau fixe. Kadhafi venait d'être reçu par Nicolas Sarkozy avec les honneurs de la république.
La communication officielle d'Amesys, filiale de Bull et ayant vendu un système d'écoute global à la Libye, tranche assez sensiblement avec la prise de conscience chez certains de ses salariés. Le marché date de 2007. A cette époque il faut bien se rendre compte que les relations diplomatiques entre la France et la Libye étaient au beau fixe. Kadhafi venait d'être reçu par Nicolas Sarkozy avec les honneurs de la république. De cette détente entre les deux pays est naturellement apparue des échanges commerciaux. Y compris sur l'armement. La principale entreprise qui aurait pu concurrencer Amesys n'est autre que Verint, une société israélienne qui n'était visiblement pas très chaude pour équiper Kadhafi avec ce genre de technologie destinée à l'interception massive des communications du pays.
Pour ceux qui suivent un peu Reflets.info, cette vidéo, certes un peu hardcore mais assez prémonitoire, ne vous est peut-être pas inconnue. Nous avions l'année dernière reçu avec Fabrice Epelboin le dirigeant de Qosmos, pour causer Deep Packet Inspection, vie privée et droits de l'Homme.
Pourquoi je vous parle de Qosmos au fait ? Ah oui... certainement parce que c'était la technologie de Qosmos qui équipait la première version de l'Eagle d'Amesys. Mais l'Eagle avait effectivement quelques ratés avec sa sonde et il aura fallu dépêcher des développeurs en Allemagne, chez Ipoque, pour qu'Amesys puisse avoir sa...