"Cybercriminalité : tous en danger" ou Internet comme vecteur de renversement des responsabilités
Aujourd'hui circulait sur Twitter la une de l'Est Républicain. Cette une affichait un titre devenu banal : "Cybercriminalité: tous en danger ». Derrière ce titre alarmiste, on s'attend à une enquête sur un fork de Stuxnet, devenu hors de contrôle, et qui s'attaquerait aux centrifugeuses des centrales nucléaires du monde entier... mais non. L'enquête du journal abordait en fait les fraudes à la carte bancaire. 1,5 millions de fraudes pour l'année passée et des chiffres en hausse.
Aujourd'hui circulait sur Twitter la une de l'Est Républicain. Cette une affichait un titre devenu banal : "Cybercriminalité: tous en danger ». Derrière ce titre alarmiste, on s'attend à une enquête sur un fork de Stuxnet, devenu hors de contrôle, et qui s'attaquerait aux centrifugeuses des centrales nucléaires du monde entier... mais non. L'enquête du journal abordait en fait les fraudes à la carte bancaire. 1,5 millions de fraudes pour l'année passée et des chiffres en hausse. L'article faisait également écho au forum international « Technology Against Crime » qui se tient aujourd'hui et demain à Lyon.
S'il faut bien que le grand public prenne conscience des risques que l'on rencontre naturellement sur un réseau public, comme dans la rue, il peut sembler assez curieux de mettre en avant la fraude bancaire de cette manière. De longue date maintenant, nous savons que les cartes bancaires ont été mises en défaut. Les investissements nécessaires à sécuriser cartes et transactions sont importants. Si les assurances prennent normalement en charge les risques d'incidents liés aux fraudes, on se doute bien que ceci ne sera pas éternel. En France le lancement de la carte bancaire sans contact permettant des paiements de faibles montants, sans que le titulaire de la carte n'ait besoin de rentrer un code de sécurité, était lui aussi désigné par des acteurs du monde de la sécurité comme une...