Cher vendeur de DPI, tu es vraiment trop con
Les derniers événements sur le front du DPI montrent que les entreprises de ce secteur se sont tirées une balle dans le pied en voulant être trop gourmandes. On peine a croire que Amesys pourra survivre en l'état aux scandales à tiroirs qui la secouent. BlueCoat pourrait avoir quelques soucis outre-Atlantique car il est interdit de vendre ce type de matériel à la Syrie.
Les derniers événements sur le front du DPI montrent que les entreprises de ce secteur se sont tirées une balle dans le pied en voulant être trop gourmandes. On peine a croire que Amesys pourra survivre en l'état aux scandales à tiroirs qui la secouent. BlueCoat pourrait avoir quelques soucis outre-Atlantique car il est interdit de vendre ce type de matériel à la Syrie. Bien entendu, ses serveurs ont pu arriver là par une voie qui lui est complètement étrangère, mais les représentants américains pourraient bien se pencher sur son cas. Alcatel finira bien par avoir quelques ennuis aussi pour son implication en Birmanie si la presse veut bien lâcher les sujets essentiels comme Steve Jobs ou l'accouchement de Carla Bruni.
Globalement, les producteurs de DPI ont trois marchés potentiels.
Le premier concerne la gestion des flux chez les opérateurs (FAI, Télécoms, etc). Schématisons : vous êtes une grande chaîne de télévision, vous voulez que vos flux soient d'une qualité parfaite pour les internautes ou les détenteurs d'un abonnement via la TV par Internet. Il faut que l'opérateur (le FAI) vous assure cela. Comment faire ? Le DPI. C'est un petit accroc dans la neutralité du Net, mais difficile à interdire.
Le deuxième concerne l'interception dite "légale". L'Etat (la Justice) a parfois besoin d'écouter ce que fait un particulier, dans le cadre d'une instruction judiciaire. Sous le contrôle d'un juge (ouf, ils existent...