Bug Bounty : le Pentagone enfume avec succès la presse
Remercions ici Emmanuel Paquette, journaliste à l'Express. Sans sa sagacité, nous aurions raté ce merveilleux article qu'il a retweeté : "Des hackers ont repéré 138 failles dans le système informatique du ministère de la Défense américain". Cela nous donne l'occasion d'expliquer comment la presse peut se faire enfumer par une entreprise ou une organisation avec un titre vendeur. Quoi ? Le Pentagone, cette forteresse imprenable, ce temple de la sécurité informatique aurait des failles ?
Remercions ici Emmanuel Paquette, journaliste à l'Express. Sans sa sagacité, nous aurions raté ce merveilleux article qu'il a retweeté : "Des hackers ont repéré 138 failles dans le système informatique du ministère de la Défense américain". Cela nous donne l'occasion d'expliquer comment la presse peut se faire enfumer par une entreprise ou une organisation avec un titre vendeur. Quoi ? Le Pentagone, cette forteresse imprenable, ce temple de la sécurité informatique aurait des failles ? Mieux, ce sont des hackers qui les auraient découvertes ? Incroyable ! Ou pas...
Tous les historiens du Net le savent (mais visiblement pas tous les journalistes) le Pentagone, comme la NASA, sont des gruyères depuis... Toujours.
Le programme de bug bounty du Pentagone portait sur des sites Web publics. Un peu plus conscient des restrictions que cela implique que la presse, le ministère de la défense américain précise en fin de communiqué de presse qu'à l'avenir d'autres services seront soumis à la même procédure.
Cent trente-huit bugs, donc... C'est tout ?
Nous l'avons déjà évoqué à plusieurs reprises, Reflets est assis sur une tonne (ou deux) de documents internes de l'armée américaine concernant ses réseaux informatiques, ses outils lui permettant de communiquer, de mener des guerres. Ce n'est pas juste pour les autres journaux qui travaillent sur ces sujets, mais cela nous donne une vision un peu plus large...