Amesys, la Libye, Nicolas Sarkozy, et la minute nécessaire de monsieur Cyclopède
A ce stade des découvertes, quelques petites questions à deux cents d'euros méritent d'être posées. Pour ce qui est des découvertes : il y a le Wall Street Journal qui a bien amoché Amesys et sa vente de technologies d'interception à la Libye. Il y a la BBC qui a filmé le QG dans lequel se trouvaient tous les dossiers réalisés sur les opposants grâce à cette merveilleuse technologie française que l'on exporte si bien...
A ce stade des découvertes, quelques petites questions à deux cents d'euros méritent d'être posées.
Pour ce qui est des découvertes : il y a le Wall Street Journal qui a bien amoché Amesys et sa vente de technologies d'interception à la Libye. Il y a la BBC qui a filmé le QG dans lequel se trouvaient tous les dossiers réalisés sur les opposants grâce à cette merveilleuse technologie française que l'on exporte si bien...
On peut assez logiquement s'indigner de la vente de DPI à un pays comme la Libye, mais plus particulièrement au Colonel Kadhafi et à sa famille, dont seul un débile mental pourrait imaginer qu'ils vont s'en servir pour faire de l'interception légale.
Maintenant, les questions...
- Les produits Amesys peuvent-ils raisonnablement se retrouver dans un QG libyen sans que Amesys ne soit au courant, et donc, sans que Bull, l'année suivante, le soit ? Si Bull l'est, le gouvernement français peut-il l'ignorer ?
- Les produits Amesys s'exportent-ils facilement ? Nécessitent-ils des autorisations gouvernementales ? Philippe Vannier disait cela à propos de son entreprise en 2009 :
- Vue l'implication de Nicolas Sarkozy (y compris de son ex-femme) et de Claude Guéant en Libye, est-il possible que tous ces protagonistes aient été tenus à l'écart de ce deal ? En d'autre termes, est-il possible qu'ils n'aient pas su que des produits Amesys allaient espionner toute la population Libyenne ?
- Alors que Nicolas...