Amesys béta-testait le Deep Packet Inspection sur des chercheurs français... qui l'ont inventé !
Depuis que Reflets a révélé d'abord timidement en mai dernier les activités d'Amesys en Libye, la presse s'en donne à coeur joie. Et il faut dire qu'il y a plein à manger. Mediapart publie aujourd'hui le contrat qui lie l'entreprise française, filiale de Bull, au régime de Kadhafi. Amesys a bien vendu un système d'écoute global à la Libye.
Depuis que Reflets a révélé d'abord timidement en mai dernier les activités d'Amesys en Libye, la presse s'en donne à coeur joie. Et il faut dire qu'il y a plein à manger. Mediapart publie aujourd'hui le contrat qui lie l'entreprise française, filiale de Bull, au régime de Kadhafi. Amesys a bien vendu un système d'écoute global à la Libye. Il ne s'agissait certainement pas d'un petit dispositif, comme le prétendait Amesys dans son communiqué de presse faisant suite à la trouvaille du Wall Street Journal, sur place attestant bien de la présence du matériel d'Amesys sur le sol Libyen, dans une prison réaménagée en centre d'écoute.
L'affaire Ziad Takkiedine mouille du très beau linge et l'effort d'investigation de Mediapart a naturellement emmené les enquêteurs à revenir sur l'affaire de vente d'armes technologiques à la Libye par Amesys : " Tous les voyages de la direction de Bull en Libye, notamment de l'actuel PDG de Bull, Philippe Vannier, étaient planifiés et organisés par Ziad Takieddine." nous rapporte Mediapart
Mais là n'est pas le plus gros du scandale. Si vous lisez Reflets régulièrement, vous allez finir par connaitre cet article du code pénal par coeur, c'est le 226-15 :« Le fait, commis de mauvaise foi, d’ouvrir, de supprimer, de retarder ou de détourner des correspondances arrivées ou non à destination et adressées à des tiers, ou d’en prendre...