À Perpignan, Aliot persiste et signe : à l'extrême droite toute !

Lors de l’inauguration d’un nouvel espace sportif dans la ville, Louis Aliot a de nouveau démontré son attrait pour les figures de l'extrême droite en baptisant le nouveau parc du nom de Pierre Jonquères d’Oriola — un cavalier au palmarès remarquable, mais également militant de l’extrême droite radicale.
Issu d’une famille du Roussillon, Pierre Jonquères d’Oriola adhère à la Milice française en mars 1943, afin d’éviter le Service du travail obligatoire (STO) en Allemagne. Il est nommé franc-garde le 25 mai 1943. Il demande sa démission le 4 octobre pour « raisons de convenances personnelles » et est jugé le 25 janvier 1945. Il est condamné à quinze ans de dégradation nationale pour appartenance à la Milice. Il bénéficiera plus tard d’une loi d’amnistie.
Dans les années 1970 et 1980, Oriola s’engage à nouveau politiquement : il devient membre du Parti des Forces Nouvelles (PFN), créé en novembre 1974, le PFN regroupe des cadres de l’extrême droite radicale, comme Alain Robert (ex-Occident, fondateur du GUD) ou Anne Méaux (ancienne d’Ordre Nouveau). Le PFN s’appuie sur deux structures de jeunesse : le Front de la jeunesse (FJ) et le Groupe union défense (GUD), responsables de nombreuses violences contre des étudiants, militants de gauche, personnes LGBT, etc.
Entre 1974 et 1984, le PFN tente d’incarner une droite « rénovée ». Il publie un manifeste influencé par les thèses du GRECE, propositions pour une nation nouvelle et cherche à se rapprocher de la droite classique. En 1974, ses militants assurent le service d’ordre de Valéry Giscard d’Estaing, aux côtés d’anciens membres de l’OAS.