11 mars : le jour test pour l'avenir des cours du pétrole #Arabie Saoudite
Après-demain 11 mars, les opposants au régime en Arabie Saoudite appèlent à un "jour de rage", sur le modèle de ce qui a pu se passer dans d'autres merveilleuses démocraties de la région. Le pays n'étant pas connu pour sa particulière tolérance pour les opposants politiques, ni pour la douceur de ses services anti-émeutes, il est possible que d'éventuelles manifestations soient violemment réprimées.
Après-demain 11 mars, les opposants au régime en Arabie Saoudite appèlent à un "jour de rage", sur le modèle de ce qui a pu se passer dans d'autres merveilleuses démocraties de la région.
Le pays n'étant pas connu pour sa particulière tolérance pour les opposants politiques, ni pour la douceur de ses services anti-émeutes, il est possible que d'éventuelles manifestations soient violemment réprimées.
Le roi a anticipé en promettant des milliards de dollars d'aides financières pour la population et a fait interdire les manifestations.
Cela suffira-t-il à décourager les contestataires ? Mystère et boules de gomme. En attendant, les économistes et les investisseurs sont gagnés par la peur. L'Arabie Saoudite est le premier exportateur mondial de pétrole. Le moindre grain de sable dans la production et l'exportation depuis ce pays pourrait avoir des conséquences très importantes. Après-demain est donc un jour test. Et il n'y aura pas que les amoureux de la démocratie et de la liberté qui scruteront les mouvements dans ce pays. Il y aura aussi les pires des spéculateurs.
La plupart des produits consommés dans les pays occidentaux sont importés et donc transportés. La hausse du pétrole a un effet quasi immédiat sur les prix. Le déficit commercial de la France souffre déjà de la hausse actuelle du baril. Ce sera pire pour les Etats-Unis. Alors que les banques centrales impriment chaque jour un peu plus de monnaie, que...