Amesys/Bull : on a rien fait de mal ! #spanous
Les équipes de communication de Bull commencent à se mettre en branle. Jusqu'ici, les articles de Reflets, d'Owni, du Wall Street Journal leur en avait "touché une sans faire bouger l'autre", comme aurait dit Jacques Chirac. Mais la publication par Wikileaks de documents internes, bien que pas particulièrement plus compromettants que l'annonce de la vente de systèmes d'écoutes à des pays très peu démocratiques, comme la Libye, le Qatar ou le Maroc, a visiblement inquiété les équipes de Bull.
Les équipes de communication de Bull commencent à se mettre en branle. Jusqu'ici, les articles de Reflets, d'Owni, du Wall Street Journal leur en avait "touché une sans faire bouger l'autre", comme aurait dit Jacques Chirac. Mais la publication par Wikileaks de documents internes, bien que pas particulièrement plus compromettants que l'annonce de la vente de systèmes d'écoutes à des pays très peu démocratiques, comme la Libye, le Qatar ou le Maroc, a visiblement inquiété les équipes de Bull. A tel point que l'équipe de communication de Bull s'est fendue d'un communiqué interne que nous allons commenter avec vous...
Chers collègues,Les médias s’emparent à nouveau du sujet libyen et suggèrent qu’Amesys aurait fourni des listes d’opposants au régime en place à l’époque. Ils se basent sur des copies d’écrans du système Eagle vendu en 2007.
Chacun voit midi à sa porte... Owni qui a publié hier le premier papier sur ce thème explique que des opposants Lybiens sont écoutés grâce au système EAGLE vendu à la Libye. A tel point que dans le manuel de l'utilisateur les noms des opposants sont inscrits très clairement sur des copies d'écrans. Rien de plus. On comprend donc que EAGLE, un produit de Bull, vendu avec l'accord du gouvernement français à Mouammar Kadhafi a servi à profiler des opposants. Il n'a pas fallu attendre la publication de ce document pour le savoir. La journaliste du Wall Street Journal qui a découvert le...