Journal d'investigation en ligne
par Antoine Champagne - kitetoa

TES, STIC, FNAEG, de la folie des fichiers...

Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons - cc-by-sa-3.0 Que dire sur le TES ("Titres électroniques sécurisés") que le gouvernement de Manuel Valls a décidé de mettre en activité via un décret discret et qui n'ait été dit ? Tout le monde l'a exprimé, à part Bernard Cazeneuve, il s'agit d'une première depuis Safari, une bombe à retardement évidente. Ce qui n'a peut-être pas été dit suffisamment, c'est que ces "fichiers" ont des répercutions.

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Claude Truong-Ngoc / Wikimedia Commons - cc-by-sa-3.0

Que dire sur le TES ("Titres électroniques sécurisés") que le gouvernement de Manuel Valls a décidé de mettre en activité via un décret discret et qui n'ait été dit ? Tout le monde l'a exprimé, à part Bernard Cazeneuve, il s'agit d'une première depuis Safari, une bombe à retardement évidente. Ce qui n'a peut-être pas été dit suffisamment, c'est que ces "fichiers" ont des répercutions. Et pour le prouver, l'auteur fera un peu de nombrilisme.

Mais commençons par le commencement. Premier point, ce que l'on appelle des "fichiers" de police ou de justice ne sont pas des fichiers. Ce sont des systèmes d'information très élaborés. Des systèmes de traitement automatisés de données. Et pour fonctionner, ces systèmes ont besoin de de... données.

Si l'on s'interroge souvent, et le TES en est à nouveau l'occasion, sur la manière dont ces données seront protégées, l'on s'interroge rarement sur la manière dont ces données sont insérées dans ces systèmes, sur quels critères, quels sont les process selon lesquels elles doivent être mises à jour.

Tout le monde craint un piratage d'un système centralisé comme le TES. C'est une évidence et tout expert en sécurité informatique en conviendra. Les promesses de Bernard Cazeneuve sur le chiffrement des données et sur la "bulle sécurisée"...

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