Surprise : La Tunisie utilisait des technologies Françaises pour espionner sa population
Dans la suite du long épisode (qui est loin d'être terminé) sur les technologies de surveillance utilisées par les Etats, Reflets, qui sait avoir une longueur d'avance, révèle depuis quelques semaines la possibilité (une formulation journalistique) de l'utilisation d'une ou de plusieurs installation Amesys pour écouter la population Française en redirigeant vers des législations peu regardantes (comme la Libye de Kadhafi) une partie du trafic internet du pays des Droits de l'Homme et du fromage.
Dans la suite du long épisode (qui est loin d'être terminé) sur les technologies de surveillance utilisées par les Etats, Reflets, qui sait avoir une longueur d'avance, révèle depuis quelques semaines la possibilité (une formulation journalistique) de l'utilisation d'une ou de plusieurs installation Amesys pour écouter la population Française en redirigeant vers des législations peu regardantes (comme la Libye de Kadhafi) une partie du trafic internet du pays des Droits de l'Homme et du fromage.
C'est le dernier épisode en date - ponctué par un coup d'éclat dont Wikileaks a le secret - d'une très longue investigation qui remonte à plus d'un an. Les nostalgiques pourront jeter un oeil a ces entretiens télévisés, qui datent d'avant le printemps arabe, à l'époque où les marchands d'armes numériques avait le courage (ou l'inconscience) de venir échanger avec les membres de Reflets sur un plateau TV (ici et ici).
Aujourd'hui, après Reflets, Owni, ou le Wall Street Journal, c'est Wikileaks qui publie une série impressionnante de documents, brochures et présentations habituellement destinées au petit cercle de l'armement numérique.
Parmi ces documents, l'un d'eux, relevé par un TnTweeple, prouve ce que tous ceux qui s’intéressent au sujet et à la Tunisie soupçonnaient depuis longtemps : la présence de technologies Amesys/Bull en Tunisie, surveillant à peu près tout ce qui bouge, en particulier dans...