Sarkozy gesticule, l'Europe s'effondre
Cinq ans que cela dure et cinq ans que la presse, dans son ensemble, tombe dans le panneau. Nicolas Sarkozy gesticule et tout le monde commente. Il annonce une taxe sur les transactions financière et c'est le déluge. Titre, re-titres, commentaires plus ou moins avisés, toute la presse se lâche. Ce n'est pas comme si sa proposition allait changer quoi que ce soit au fait que l'Europe s'écroule...
Cinq ans que cela dure et cinq ans que la presse, dans son ensemble, tombe dans le panneau. Nicolas Sarkozy gesticule et tout le monde commente. Il annonce une taxe sur les transactions financière et c'est le déluge. Titre, re-titres, commentaires plus ou moins avisés, toute la presse se lâche. Ce n'est pas comme si sa proposition allait changer quoi que ce soit au fait que l'Europe s'écroule...
D'une part, la presse pourrait noter, comme l'a fait le Monde que Nicolas Sarkozy se prononce pour une taxe sur les transactions financières alors qu'il a toujours fait partie du camp qui raillait cette propostion de la manière la plus dure. Quand Attac avait lancé cette idée vers 1998, la droite n'avait pas de mots assez durs pour qualifier les "gauchistes" "utopistes" qui faisaient la promotion de cette solution forcément ridicule. D'autre part, la "maskirovska" que balance aujourd'hui Nicolas Sarkozy sur les claviers des journalistes fait son effet, et ça, c'est un peu triste. Tout le monde parle de ce projet, tout le monde insiste sur le fait que Nicolas Sarkozy, super-volontaire, comme toujours, ira jusqu'au bout, que l'Allemagne suive ou pas. Mais personne ne note que les moulinets de l'énervé de l'Elysée ne changeront rien à la situation actuelle. L'Europe se décompose. Point.
Et pour ceux qui n'ont pas suivi, en voici une preuve tangible. L'Allemagne a émis lundi de la...