Saïf Al-Islam Kadhafi : une épine dans le pied des démocraties occidentales
Jugé en Libye ou devant la Cour pénale internationale, le fils de Mouammar Kadhafi est une épine dans le pied de pas mal de monde. Enfant chéri de l'ancien dictateur, détenteur des cordons de certaines bourse bien remplies du système, entremetteur et facilitateur des petites affaires avec le régime du colonel, il est le détenteur d'un paquet de secrets que tout le monde voudrait enfouir. Parmi les "obligés" de Saïf Al-Islam, on compte notre président.
Jugé en Libye ou devant la Cour pénale internationale, le fils de Mouammar Kadhafi est une épine dans le pied de pas mal de monde. Enfant chéri de l'ancien dictateur, détenteur des cordons de certaines bourse bien remplies du système, entremetteur et facilitateur des petites affaires avec le régime du colonel, il est le détenteur d'un paquet de secrets que tout le monde voudrait enfouir.
Parmi les "obligés" de Saïf Al-Islam, on compte notre président. Saïf Al-Islam pourrait par exemple expliquer à ses juges les bonnes relations que son pays entretenait avec la France. Ou les conditions exactes de la libération des infirmières bulgares. Dans un entretien au journal Le Monde daté du 2 août 2007, il expliquait que la France avait conclu quelques accords assez douteux avec son pays pour obtenir la libération des infirmières.
Voici ce que relatait Le Monde :
Quant aux accords d'armement et de défense qui ont fait l'objet de discussions entre Paris et Tripoli, il semble y accorder un intérêt beaucoup plus vif qu'à la question de la fourniture par la France d'une centrale nucléaire à la Libye. Pareille centrale « n'est pas essentielle pour la Libye », glisse Saïf Al-Islam Kadhafi d'un air détaché. « Nous avons des hydrocarbures... La décision de se doter d'une centrale nucléaire nous permettrait d'exporter de l'électricité... vers l'Italie notamment » ajoute-t-il, sans s'attarder sur les possibilités de...