Qosmos : tel est fou qui croyait prendre ?
Thibaut Bechetoille, PDG de Qosmos © extrait d'une vidéo de Tivipro.tv Le temps est à l'orage pour les patrons. La justice prud'homale vient de donner raison à deux lanceurs d'alertes. Le conseil de Prud'hommes de Paris a condamné UBS pour le harcèlement d'une de ses anciennes salariées, Stéphanie Gibaud, qui avait refusé de détruire des documents pouvant révéler l'existence d'un système d'évasion fiscale.
Thibaut Bechetoille, PDG de Qosmos extrait d'une vidéo de Tivipro.tv
Le temps est à l'orage pour les patrons. La justice prud'homale vient de donner raison à deux lanceurs d'alertes. Le conseil de Prud'hommes de Paris a condamné UBS pour le harcèlement d'une de ses anciennes salariées, Stéphanie Gibaud, qui avait refusé de détruire des documents pouvant révéler l'existence d'un système d'évasion fiscale. Le même jour, les Prud'hommes ont condamné lourdement la société Qosmos pour le licenciement abusif de James Dune. Ce dernier avait très mal vécu l'implication de Qosmos dans les projets de vente à la Lybie et à la Syrie de systèmes de surveillance globale. Il s'en était ému en interne, ce qui avait été peu apprécié par Thibaut Bechetoille, le PDG de l'entreprise et par Anh Nguyen-Phuoc, Vice-President R&D de Qosmos. Le conflit éthique avec son employeur avait abouti à un arrêt de travail pour maladie prolongé jusqu'à son licenciement par Qosmos en 2012. Les Prud'hommes ont donné raison à James Dune en estimant que son licenciement était sans cause réelle et sérieuse.
Ce qui n'est pas anodin. Sans se prononcer sur les aspects éthiques soulevés par James Dune (ce n'est pas leur rôle), les conseillers ont envoyé une véritable claque à Thibaut Bechetoille. Pris dans la tourmente médiatique après les révélations sur...