Printemps arabe, deux poids, deux mesures
Il y a révolution et révolution. Il y a la révolution tunisienne, pour laquelle Nicolas Sarkozy proposait, via Michèle Alliot-Marie de fournir au dictateur le savoir faire en matière de lutte anti-émeutes. Il y a la révolution égyptienne. A ce stade, Nicolas Sarkozy n'avait toujours pas, en dépit de ses six cerveaux très bien irrigués, compris ce qui se passait. François Fillon, voyageait pour sa part aux frais d'Osni Moubarak, comme Michèle Alliot-Marie l'avait fait aux frais de Zine Ben Ali.
Il y a révolution et révolution. Il y a la révolution tunisienne, pour laquelle Nicolas Sarkozy proposait, via Michèle Alliot-Marie de fournir au dictateur le savoir faire en matière de lutte anti-émeutes. Il y a la révolution égyptienne. A ce stade, Nicolas Sarkozy n'avait toujours pas, en dépit de ses six cerveaux très bien irrigués, compris ce qui se passait. François Fillon, voyageait pour sa part aux frais d'Osni Moubarak, comme Michèle Alliot-Marie l'avait fait aux frais de Zine Ben Ali. Puis il y a eu la révolution Libyenne. Là, le président sauveur du monde a compris que s'il continuait à évoluer à contre courant de la juste aspiration des peuples pour plus de liberté, il risquait d'avoir des soucis d'image. Les Français aiment bien les révolutions libératrices et on est en pleine année de présidentielle... Et puis il y a les révolutions oubliées. Oubliées de la communauté internationale, des peuples du reste du monde.
Avec la Libye, Nicolas Sarkozy a tourné casaque. Jusqu'ici, il avait de très bons rapports avec Mouammar Kadhafi. Il avait obtenu la libération des infirmières bulgares, un point de communication très important dans sa stratégie. Il avait invité le colonel à Paris et l'avait reçu en grandes pompes pour essayer de lui vendre une centrale nucléaire, des Rafales, et toutes sortes de babioles amusantes qui tuent des gens. Il avait par la suite autorisé et fait superviser par les services secrets français l'installation...