Politiques : Il est temps de désarmer les marchés !
C'est la crise... L'irlande, le Portugal, la Grèce, et maintenant l'Espagne, avant l'Italie et la France... Tout s'écroule chaque jour un peu plus. Après l'Europe, le Japon et les États-Unis devraient suivre. Que restera-t-il du monde tel que nous le connaissons ? Pas grand chose sans doute. Des experts pas trop illuminés pointent chaque jour les risques de révolutions dans nos belles contrées d'habitude si calmes...
C'est la crise... L'irlande, le Portugal, la Grèce, et maintenant l'Espagne, avant l'Italie et la France... Tout s'écroule chaque jour un peu plus. Après l'Europe, le Japon et les États-Unis devraient suivre.
Que restera-t-il du monde tel que nous le connaissons ? Pas grand chose sans doute.
Des experts pas trop illuminés pointent chaque jour les risques de révolutions dans nos belles contrées d'habitude si calmes...
Il ne faut pas être devin pour savoir qu'après une révolution portée par de beaux idéaux, le pouvoir qui se met en place est généralement de la pire espèce.
Depuis le début, nos lecteurs posent la question fatale : "ok, ça va mal, très mal, mais que devrait-on faire pour en sortir ?".
Personnellement, je réponds régulièrement : "désarmer les marchés".
Oui, mais désarmer comment ?
Soyons idéalistes et un peu fous. Partons du principe que le secteur de la finance a passé ces 30 dernières années (au moins) à jouer avec le feu et l'argent des autres pour créer des crises qui nous amènent au bord du précipice.
La sanction ne peut donc être mesurée. Il ne s'agit ni d'encadrer les bonus, ni de lutter contre les paradis fiscaux, ni de différencier la banque de dépôts de la banque d'investissement, ni d'interdire temporairement les ventes à découvert.
Non. Il s'agit de désarmer les marchés. N'ayez crainte, si les outils et les conditions de la "spéculation" disparaissaient, nos...