PNIJ Leak : la plateforme nationale des interceptions judiciaires ou l'histoire d'une fuite
Nous apprenions cette semaine la convocation de deux anciens journalistes d'OWNI, Andréa Fradin et Pierre Alonso. Même si le motif de cette convocation ne leur a pas été exposé, Telerama, par le clavier d'Olivier Tesquet (un ancien d'OWNI), évoque la piste de la publication d'un article et d'un document confidentiel défense, relatif à la création d'une plateforme nationale d'interception des communications.
Nous apprenions cette semaine la convocation de deux anciens journalistes d'OWNI, Andréa Fradin et Pierre Alonso. Même si le motif de cette convocation ne leur a pas été exposé, Telerama, par le clavier d'Olivier Tesquet (un ancien d'OWNI), évoque la piste de la publication d'un article et d'un document confidentiel défense, relatif à la création d'une plateforme nationale d'interception des communications. Le document en question, daté de juin 2009, émis par la délégation aux interceptions judiciaires (DIJ) et intitulé "Réalisation de la plateforme nationale des interceptions judiciaires" (PNIJ), est très probablement à la source de la convocation des deux journalistes (toujours selon Telerama). La nouvelle, survenant peu après l'épisode Wikipédia, a mis en émoi toute la profession. Difficile de prendre du recul pour le moment sans savoir ce qui est exactement reproché aux deux journalistes (ni même s'il leur est reproché quelque chose d'ailleurs, car rien n'indique pour le moment que c'est le cas), convoqués dans le cadre "d'une affaire les concernant" selon la formule consacrée.
Le document, qui présente le "Programme fonctionnel détaillé", est un document arrivant en amont des spécifications techniques de la plateforme. Il est à noter qu'il a été supprimé du site SCRIBD au motif...