Plus dure sera la chute…
(Ce deuxième tour des présidentielles n'est peut être pas pathétique pour rien du côté du président sortant. Parce qu'au delà d'avoir pratiqué une politique du coup de menton, divisé les citoyens, démonté les services publics, enfoncé le pays dans le marasme économique, fait exploser le chômage, laissé l'industrie disparaître, cautionné les thèses d'extrême droite, N.S a surtout servi la cause de ses puissants amis qui l'ont hissé au pouvoir.
(Ce deuxième tour des présidentielles n'est peut être pas pathétique pour rien du côté du président sortant. Parce qu'au delà d'avoir pratiqué une politique du coup de menton, divisé les citoyens, démonté les services publics, enfoncé le pays dans le marasme économique, fait exploser le chômage, laissé l'industrie disparaître, cautionné les thèses d'extrême droite, N.S a surtout servi la cause de ses puissants amis qui l'ont hissé au pouvoir. Et aujourd'hui, sa réélection est avant tout une affaire de survie personnelle, tant les affaires judiciaires le cernent. Que risque-t-il s'il n'est pas réélu et perd son immunité présidentielle ? Petit rappel des affaires en cours…)
Le mensonge est pratiqué par l'exécutif comme une seconde nature. Au point que Nicolas Sarkozy peut affirmer une chose un jour et dire son contraire le lendemain, voire, et c'est nouveau, s'excuser sur un plateau de télévision d'avoir menti. "Je n'ai jamais dit fête du vrai travail", donnera ensuite "c'est une expression malheureuse, je n'aurais pas dû l'employer". Mais là, nous sommes encore dans du mensonge de campagne, avec des fausses affirmations tellement nombreuses que plus personne ne peut les relever : "François Hollande est soutenu par Tariq Ramadan, Hollande a proposé de construire 700 mosquées etc, etc…". Bon, on commence à être habitués, c'est fatiguant, indigne, redoutablement déstructurant...