Philippe Vannier, l'oublié (pour l'instant) du scandale Amesys
On peut le tourner dans tous les sens possibles, lorsqu'une entreprise fait l'objet d'une instruction pour complicité de torture par un pôle dont l'intitulé est "génocide et crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre", cela fait désordre sur le curriculum vitae de son dirigeant. C'est exactement ce qui est arrivé à Amesys et Qosmos, respectivement dirigées par Philippe Vannier et Thibaut Bechetoille. Où en sont ces dossiers ouverts en avril 2014 ?
On peut le tourner dans tous les sens possibles, lorsqu'une entreprise fait l'objet d'une instruction pour complicité de torture par un pôle dont l'intitulé est "génocide et crimes contre l’humanité, crimes et délits de guerre", cela fait désordre sur le curriculum vitae de son dirigeant. C'est exactement ce qui est arrivé à Amesys et Qosmos, respectivement dirigées par Philippe Vannier et Thibaut Bechetoille. Où en sont ces dossiers ouverts en avril 2014 ?
Hora fugit, stat jus (le temps passe, le droit reste) est la devise de l'Office central de lutte contre les crimes contre l'humanité, les génocides et les crimes de guerre, service interministériel rattaché à la Gendarmerie nationale française ayant pour vocation de coordonner, animer et diriger les investigations judiciaires en matière de lutte contre les crimes contre l’humanité et les génocides
Si l'instruction contre Amesys et Qosmos semble avancer à petits pas, il ne faut pas perdre de vue que le temps judiciaire est un temps long. Les preuves de l'implication d'Amesys dans la vente d'un système d'écoute global des communications via Internet à la Libye du Colonel Kadhafi ne sont plus à faire. Le puzzle du comment, pourquoi et grâce à qui, se met en place peu à peu et il y a fort à parier que la dernière personne qui sera convoquée par le pôle, sera Philippe Vannier. A moins bien entendu, que le pôle génocide et crimes contre l’humanité, crimes et délits de...