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par bluetouff

Bienvenue dans la Zik : Non Enrico, la culture ne changera pas le Net

En débutant cette mini saga je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée émue pour l'ami Enrico Macias. Artiste du 20e siècle adulé en son temps, Enrico Macias est très représentatif d'une génération qui a fait son beurre assez grassement à une époque bénie. Une époque où pour avoir l'illusion de créer, il fallait être adoubé par Saint-Universal ou Saint-Warner. Ecoutez Enrico, il va vous narrer ces temps anciens, sortez les kleenex, la détresse de l'homme est poignante.

En débutant cette mini saga je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée émue pour l'ami Enrico Macias. Artiste du 20e siècle adulé en son temps, Enrico Macias est très représentatif d'une génération qui a fait son beurre assez grassement à une époque bénie. Une époque où pour avoir l'illusion de créer, il fallait être adoubé par Saint-Universal ou Saint-Warner.

Ecoutez Enrico, il va vous narrer ces temps anciens, sortez les kleenex, la détresse de l'homme est poignante.

 

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Je parlais à l'instant d'illusion de créer, vous l'avez peut être noté, car contrairement à ce que certains vous suggèrent, la seule chose qu'un artiste peut aujourd'hui rechercher dans une maison de disque, c'est une distribution (physique) digne de ce nom et surement pas sa faculté à créer. Enfin ça, c'était à l'époque où la distribution était l'aboutissement d'un processus complexe, allant de l'honéreux enregistrement (financé par la maison de disque sous forme d'avances à l'artiste... et oui car au final ça c'est bien l'artiste qui le paye), jusqu'à la mise en place en magasin, en passant par la presse des disque et le matraquage publicitaire.

Pour une maison de disque, la distribution, c'est un truc assez fun. Elle envoie un commercial dans le magasin, et il impose une quantité de nouveauté que le magasin doit acheter. Si le magasin ne vend pas...

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