Mort de Ben Laden : l'erreur
Communions mes frères, le grand méchant loup est mort. Ben Laden a été tué par l'armée américaine. Et l'ensemble de la planète et des dirigeants de se réjouir. C'est le chemin de la facilité qui est choisi. Oussama Ben Laden n'est bien entendu pas le genre de personne qui déclenche la sympathie. Pour autant, doit-on se réjouir de sa mort comme le font aujourd'hui les principaux dirigeants de la planète ? Pas si sûr.
Communions mes frères, le grand méchant loup est mort. Ben Laden a été tué par l'armée américaine. Et l'ensemble de la planète et des dirigeants de se réjouir. C'est le chemin de la facilité qui est choisi. Oussama Ben Laden n'est bien entendu pas le genre de personne qui déclenche la sympathie. Pour autant, doit-on se réjouir de sa mort comme le font aujourd'hui les principaux dirigeants de la planète ? Pas si sûr.
"L'axe du bien", comme l'avait désigné George Bush ne sort pas grandi de son combat contre Al Qaida. Deux guerres qui ont fait des milliers de morts civils, la légalisation de la torture, les enlèvements illégaux partout dans le monde, la "livraison" de personnes kidnappées à des pays connus pour leur usage immodéré de la torture, l'emprisonnement à durée indéfinie sans que les "enfermés" sachent ce qui les amène dans une prison coupée du monde (Guantanamo)... Autant de choix qui ont lentement, mais sûrement fait glisser la démocratie vers... autre chose.
Le choix de tuer Ben Laden plutôt que de le trainer devant un tribunal va dans le même sens que les erreurs passées évoquées supra.
Les démocraties se différencient des dictatures, justement parce qu'elles permettent des procès équitables et n'appliquent pas la peine de mort.
Il est étonnant de noter que la mort de Ben LAden intervient alors que l'on commémore le début du procès d'Adolph Eichmann.
En ce temps-là, Israël avait choisi...