Merci M. Excel d'avoir si bien précarisé le métier de journaliste...
Fort heureusement, la presse est une sorte de contre-pouvoir et quand les gouvernements ou des dirigeants peu scrupuleux ont tendance à jouer avec le droit du travail, elle est là, sur son cheval blanc, prête à défendre la veuve et l'orphelin.Les exemples sont nombreux. Ici, chez Libération, là chez Le Point ou encore ici sur le site du Monde.
Fort heureusement, la presse est une sorte de contre-pouvoir et quand les gouvernements ou des dirigeants peu scrupuleux ont tendance à jouer avec le droit du travail, elle est là, sur son cheval blanc, prête à défendre la veuve et l'orphelin.Les exemples sont nombreux. Ici, chez Libération, là chez Le Point ou encore ici sur le site du Monde.
Mais de là regarder ce qu'elle même fait en termes de "rationalisation des effectifs", de précarisation, de recours aux stagiaires, aux petites mains esclaves, aux salaires balancés avec un lance-pierre par des pinces de première bourre, il n'y a plus personne.
Les plus vieux doivent se dire "comment en est-on arrivé là" et les plus jeunes, "est-ce que ça a toujours été comme ça ?".
La situation actuelle est terrible. Les rédactions ont été réduites au delà du raisonnable. Chaque journaliste est tenu d'être "pluri-media". Il doit savoir enregistrer et monter un son, des images, écrire un article pour le support papier et un autre pour le site Web, moins long, mais différent. Les journalistes doivent désormais cumuler plusieurs métiers qui étaient auparavant bien distincts. On leur demande désormais de faire la mise en forme eux-même (les secrétaires de rédaction sont une espèce en voie de disparition) dans des maquettes préfabriquées. On leur demande désormais de corriger eux-mêmes leurs fautes de français ou d'orthographe et du coup, adieu les correcteurs qui permettaient...