Les boites noires, Takieddine et Numericable
L’antienne « si je n’ai rien à me reprocher, je n’ai rien à cacher » a finalement eu raison de la mobilisation des défenseurs des libertés individuelles, vent debout contre les différents projets de loi sécuritaires (Loi sur le Renseignement, projet de loi pénal, …). La population n’a pas rejoint leur indignation. Les opposants à ces projets n’étaient pas tous des informaticiens anarchisants.
L’antienne « si je n’ai rien à me reprocher, je n’ai rien à cacher » a finalement eu raison de la mobilisation des défenseurs des libertés individuelles, vent debout contre les différents projets de loi sécuritaires (Loi sur le Renseignement, projet de loi pénal, …). La population n’a pas rejoint leur indignation. Les opposants à ces projets n’étaient pas tous des informaticiens anarchisants. On peut citer par exemple le Conseil de l'Ordre des avocats de Paris et son bâtonnier Pierre-Olivier Sur, le Syndicat de la magistrature, qui ont violemment critiqué cette loi ouvrant la voie à l’installation des fameuses « boites noires », un élément de langage intégré dans le débat par le gouvernement.. Dans les faits, ces boites noires sont une infrastructure permettant de siphonner tout trafic Internet et de le stocker pour une utilisation ultérieure. Il est compréhensible que le grand public n’ait pas mesuré la portée de ce texte et les risques qu’il fait peser sur tous les citoyens. Après tout, le sujet est technique, obscurci par un jargon de bon aloi et semble destiné à « protéger » la Nation contre les actions terroristes. En revanche, il est tout à fait paradoxal de constater que les hommes et les femmes politiques n’aient pas envisagé ce qui va inexorablement survenir.
Vous avez aimé l’affaire Takieddine ? Vous allez adorer la deuxième saison de cette série. Petit retour en arrière… Ziad Takieddine est un intermédiaire dans...