Le sens des mots : "plan de sauvetage" de la Grèce
Il faut parfois prendre le temps de s'arrêter. De mettre le flux des informations sur "pause" pour regarder de près la soupe que nous vendent les prompteurs animateurs journalistes. "Le nouveau plan de sauvetage" de la Grèce, nous dit-on. Quand on ramène le salaire minimum à 500 euros par mois, que les gens commencent à ne plus pouvoir survivre dans des conditions "humaines", on ne sauve pas un pays. On l'achève.
Il faut parfois prendre le temps de s'arrêter. De mettre le flux des informations sur "pause" pour regarder de près la soupe que nous vendent les prompteurs animateurs journalistes.
"Le nouveau plan de sauvetage" de la Grèce, nous dit-on.
Quand on ramène le salaire minimum à 500 euros par mois, que les gens commencent à ne plus pouvoir survivre dans des conditions "humaines", on ne sauve pas un pays. On l'achève. Les journalistes qui relayent ces messages pensent-ils une seconde que ce énième plan va "sauver" la Grèce ?
Tuer définitivement la croissance économique d'un pays déjà au bord du gouffre, le FMI l'a fait pendant des années : CA NE MARCHE PAS.
Trop d'austérité, tue l'économie. Nul besoin d'avoir fait des années d'études en macro-économie pour le comprendre.
Ah, oui, mais attention, hein, "c'est ça ou le chaos".
Allo Houston, on a un problème. Le Chaos est déjà là depuis belle lurette. Combien de plans de sauvetage qui n'ont pas marché ? Des CDS à plus de 6.000 points, une probabilité de faillite estimée à 85% par les investisseurs ? Athènes qui flambe...
Le Chaos est là depuis longtemps et ce sont les "dirigeants", même pas élus pour certains, qui l'ont créé.
Et ce Chaos va les engloutir.