Le Narkozysme : une drogue dure ou douce ?
Faust est une oeuvre de Goethe où le chercheur, obsédé par la réalisation de son ego, offre son âme au diable afin d'être le premier philosophe à trouver la formule de la pierre philosophale. Mais, ce qu'il y a de nauséeux et de nauséabond chez notre ami, est qu'il est censé servir de guide à un peuple, et veiller à son bien-être par-delà les spécificités locales, cultuelles, sociales, communautaires ou corporatistes.
Faust est une oeuvre de Goethe où le chercheur, obsédé par la réalisation de son ego, offre son âme au diable afin d'être le premier philosophe à trouver la formule de la pierre philosophale. Mais, ce qu'il y a de nauséeux et de nauséabond chez notre ami, est qu'il est censé servir de guide à un peuple, et veiller à son bien-être par-delà les spécificités locales, cultuelles, sociales, communautaires ou corporatistes. Mais voilà que le berger se mue en apprenti sorcier, et en lieu et place de rassembleur des divers pans de son peuple, se fait le chantre de la division et du clivage ; se découvre des dons de preux chevalier et se fait le défenseur de la garce et du négrier – il n'y a qu'ainsi qu'on nomme une gorgone qui ne rêve que d'être la Méduse -, et des quelques milliers d'iznogouds payés par dizaines de millions pour enterrer les entreprises qu'ils sont censés faire fructifier.
L'ouvrier ou le cadre moyen qui aurait le malheur de faire une erreur ou de s'opposer aux seppuku de son entreprise verra l'épée de son D.G Damoclès tomber lourdement sur son cou fragile, suivi d'un énorme laïus sur la morale et sur le bien commun des travailleurs qu'on ne doit pas gaspiller.
Et, voilà notre berger paré de la tunique du “chercheur philosophal” – engoncé dans son plastron métallique mediéval au blason honni – parti pérorer dans les campagnes et les faubourgs sur les méfaits commis par les gueux qui peuplent les forêts...