Le gouvernement français n'a aucune idée sur les avoirs libyens qu'il veut saisir
Les déclarations se multiplient pour tenter de faire oublier les errements de la diplomatie française. Empêtré dans les scandales liés à l'attitude de Michèle Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy veut reprendre la main. Il a tant misé sur la stature internationale que peut lui conférer la présidence du G20 qu'il ne peut raisonnablement laisser les révolutions du monde arabe et le traitement pathétique qu'en fait la France lui ravir ce moyen de se relancer en France et à l'étranger.
Les déclarations se multiplient pour tenter de faire oublier les errements de la diplomatie française. Empêtré dans les scandales liés à l'attitude de Michèle Alliot-Marie, Nicolas Sarkozy veut reprendre la main. Il a tant misé sur la stature internationale que peut lui conférer la présidence du G20 qu'il ne peut raisonnablement laisser les révolutions du monde arabe et le traitement pathétique qu'en fait la France lui ravir ce moyen de se relancer en France et à l'étranger. Du coup, le voilà pressant l'Europe de prendre des sanctions à l'égard du colonel Kadhafi, envoyant des équipes médicales en Libye, missionnant tous ses ministres pour aller parler à la radio et à la télévision de la situation dans ce pays.
Immanquablement, une question se pose : Nicolas Sarkozy brasse-t-il du vent ou est-il réellement en train d'agir pour le bien des pays arabes en transition?
La semaine dernière, le Canard rapportait les propos du président : il fallait un ministre chaque semaine en Tunisie Ce week-end, c'est Alain Juppé qui se rendait place Tahrir. Christine Lagarde l'avait précédé. Quel sera le prochain ?
En tout cas, on a eu un ministre par jour, quasiment, pour nous expliquer que la France allait lancer une vague d'aide à la Tunisie, que l'on était les premiers à envoyer deux avions chargés de médecins et d'aide en Libye, etc.
Le 26 février, Bercy publiait un communiqué de presse indiquant que tout mouvement suspect lié à la Libye...