Le #FN fait les bons constats, le #FN a la côte, le #FN aime la France, le #FN…
(Il faut à tout prix arrêter de dire n'importe quoi sur le Front national : ce parti a modifié son discours de façon radicale depuis 2011 et se positionne aujourd'hui comme un parti de gouvernement potentiel. Il est donc nécessaire de comprendre ce qu'il dit, qui il séduit, pourquoi il séduit, puis tranquillement, faire les constats qui s'imposent au cas où il parviendrait à prendre le pouvoir, où tout du moins le partager avec d'autres…
(Il faut à tout prix arrêter de dire n'importe quoi sur le Front national : ce parti a modifié son discours de façon radicale depuis 2011 et se positionne aujourd'hui comme un parti de gouvernement potentiel. Il est donc nécessaire de comprendre ce qu'il dit, qui il séduit, pourquoi il séduit, puis tranquillement, faire les constats qui s'imposent au cas où il parviendrait à prendre le pouvoir, où tout du moins le partager avec d'autres…)
Avec les derniers sondages d'opinion qui placent les "idées du Front national" au plus haut, un possible raz-de-marée électoral aux municipales, mais surtout aux européennes est possible. La "classe politique", comme on l'appelle, est aux abois. Et l'attitude de condamnation du FN, bien connue et largement utilisée depuis 30 ans, d'une majeure partie de cette classe politique, ne semble plus vraiment fonctionner. Pourquoi ? Parce que le FN n'est plus considéré comme un parti d'extrême droite. Mais par qui ? Par les détenteurs de cartes électorales. Les plus nombreux, soit dit en passant, comparé aux analystes politiques et aux politiciens, qui poussent, eux, des cris d'orfraie. Comment un parti d'extrême droite peut-il ne plus être d'extrême droite et parvenir réunir autant d'opinions positives ?
Le constat du FN 2.0
Ce qu'a réussi à faire la présidente du Front national, Marine Le Pen, en deux ans et demi, est un tour de force : transformer un...