Le caractère intrusif du dispositif d'interception chez les FAI expliqué par les opérateurs
Le FRench Network Operators Group (FRnOG), se définit lui même comme un "groupe d'échange d'informations qui rassemble des personnes intéressées par les domaines de la sécurité, la recherche et le fonctionnement d'Internet en France." Réunissant les principaux acteurs qui s'impliquent dans l'écosystème Internet en France, c'est évidemment avec une grande attention qu'il faut suivre les échanges sur ses mailing listes.
Le FRench Network Operators Group (FRnOG), se définit lui même comme un "groupe d'échange d'informations qui rassemble des personnes intéressées par les domaines de la sécurité, la recherche et le fonctionnement d'Internet en France." Réunissant les principaux acteurs qui s'impliquent dans l'écosystème Internet en France, c'est évidemment avec une grande attention qu'il faut suivre les échanges sur ses mailing listes.
La nouvelle loi sur le renseignement a évidemment préoccupé les acteurs chez qui le gouvernement voulait placer ses "boites noires". Et à en croire un mail posté sur FRNog, nous l'avons échappé belle, avec une mention spéciale pour OVH qui a mené de front son opposition au placement de sondes en coeur de réseau chez les opérateurs, ce qui représentait le dispositif le plus intrusif que l'on puisse imaginer. Et ce mail tranche très sérieusement avec la communication gouvernementale puisque le ministre qui insistait sur le caractère non massif, non intrusif, non attentatoire aux libertés publiques, était en train de défendre dans les faits le placement du pire dispositif imaginable, un peu sur les modèles syriens et libyens, Un dispositif qui dans sa version la plus extrême aurait non seulement pu intercepter à volonté le contenu de toutes communications, mais également les altérer en modifiant ces mêmes contenus, sans que les opérateurs n'en soient eux mêmes...