La haine en partage
Les présidents, les politiques en général, les intellectuels, les chefs d’entreprises, tous tweetent désormais. Mais pas seulement. Une très grande partie de la population se répand sur les réseaux sociaux. Et comme nous l’évoquions dans cet article, les « dirigeants » tweetent souvent des contre-vérités qui sont patentes. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en fact-checking pour prendre la mesure du mensonge généralisé qui se développe dans la projection digitale de nos vies.
Les présidents, les politiques en général, les intellectuels, les chefs d’entreprises, tous tweetent désormais. Mais pas seulement. Une très grande partie de la population se répand sur les réseaux sociaux. Et comme nous l’évoquions dans cet article, les « dirigeants » tweetent souvent des contre-vérités qui sont patentes. Il n’est pas nécessaire d’être un expert en fact-checking pour prendre la mesure du mensonge généralisé qui se développe dans la projection digitale de nos vies. George Bush avait initié cette tendance : l’inversion du sens, le règne du faux. Ses successeurs l’ont transformé en art. Avec des répercussions inattendues. Notamment la haine en partage.
Internet qui relie les hommes par delà les frontières, les isole également. L’empowerment tant vanté est utilisé par les internautes pour s’imposer comme un super-héros ou un super-vilain. Celui qui peut faire plier « seul » les puissants ou dézinguer à grands coups de haine telle ou telle entité ou personne. Et les haters s’imposent à grands coups de mensonges et de haine. Ce constat est exposé longuement en introduction du livre de Thierry Keller et Arnaud Zegierman : « Ce qui nous rassemble », comment peut-on encore être français ?
Les haters sont désormais majoritaires. Tout au moins font-ils beaucoup plus de bruit que les autres. Avec bien entendu une palette de couleurs très variée. Du gris clair au noir le plus foncé. Il y a celui ou celle qui fait de la...