Identité(s), postulat n°1 : Internet n’a pas changé notre rapport à l’identité
Internet n’a pas changé notre rapport à l’identité, il l’a enrichi de nouvelles contraintes et de nouvelles pratiques. La première définition de l’identité que nous retiendrons est l’une des cinq définitions données par le Larousse Caractère de deux êtres ou choses qui ne sont que deux aspects divers d’une réalité unique, qui ne constituent qu’un seul et même être.
Internet n’a pas changé notre rapport à l’identité, il l’a enrichi de nouvelles contraintes et de nouvelles pratiques.
La première définition de l’identité que nous retiendrons est l’une des cinq définitions données par le Larousse
Caractère de deux êtres ou choses qui ne sont que deux aspects divers d’une réalité unique, qui ne constituent qu’un seul et même être.
Sur Internet, l’identité n’est pas ce qui nous caractérise mais ce qui permet d’être reconnu, que ce soit par d’autres personnes ou par des machines (par une administration, par une boutique en ligne, par votre banque en ligne…) . Nous adopterons ici le raccourcis de « systèmes » pour définir ces différentes entités. Le concept d’identité ne peut se suffire à lui même, il a besoin d’opérandes plus ou moins folkloriques pour qu’un humain ou une machine soit reconnu par d’autres systèmes : un visage, une date de naissance, un lieu de résidence, un numéro d’identification, un pseudonyme, un numéro de carte bleue, un mot de passe, un adresse IP, une clé de chiffrement…
L’identification c’est la défiance, l’identité, c’est la confiance
Dans un système idéal, c’est l’homme qui choisit et forge son identité en fournissant les éléments qu’il désire, et non le système qui lui impose une identité en lui demandant une foule d’éléments d’identification lui permettant de reconnaître principalement ce qu’il n’est pas, c’est à dire une entrée dans une base de données.
Plus un système est proche de...