Hollande : un bilan de mi-mandale tout en nuances
C'est vrai que c'est un exercice très difficile que celui de laisser croire qu'on dirige un pays quand en réalité ce n'est pas le cas. Hollande n'est pas très bon dans cet exercice, il a même tendance à se prendre les pieds dans le tapis. Et le tapis est souvent bien épais. Entre la courbe qui devait s'inverser, la boite à outil exceptionnel, la reprise qui était là, rien n'a été épargné à pépère qui continue à venir tenter de rassurer sur sa capacité à piloter le bateau.
C'est vrai que c'est un exercice très difficile que celui de laisser croire qu'on dirige un pays quand en réalité ce n'est pas le cas. Hollande n'est pas très bon dans cet exercice, il a même tendance à se prendre les pieds dans le tapis. Et le tapis est souvent bien épais. Entre la courbe qui devait s'inverser, la boite à outil exceptionnel, la reprise qui était là, rien n'a été épargné à pépère qui continue à venir tenter de rassurer sur sa capacité à piloter le bateau. Ah, mais c'est qu'il avait fait montre de bravoure avant d'être élu, il avait même montré les dents. Et des électeurs y avaient crû : "la finance, cet ennemi qui n'a pas de visage, qui n'est pas élu, mais qui pourtant dirige" : mais oui, François, c'était une belle analyse que tu lançais durant ce mémorable discours au Bourget ! Et cette anaphore sans reprendre ton souffle, devant le petit excité qui n'avait rien pu faire ! Moi président ! Quelle génie !
Le bilan ! le bilan !
Bon, François est à mi-mandat, et c'est une mi-mandale : la mandale finale sera pour la fin du mandat, en 2017. Comment est-il possible de se planter autant en si peu de temps, de laisser autant de gens dépités, voire énervés sur sa mandature présidentielle ?
En réalité, la technique présidentielle Hollandesque n'est pas très rodée, elle cherche ses marques, n'a pas su bien négocier les effets de manche, le discours et...