Grèce : être contre l'austérité, c'est tellement extrême…
Pour ceux qui ont voulu suivre les derniers événements politiques grecs depuis la France, ils ont certainement entendu que les "extrêmes" avaient gagné les dernières élections législatives. En tout cas, c'est à peu près ainsi que les médias français ont résumé le vote grec, la plupart du temps.
Pour ceux qui ont voulu suivre les derniers événements politiques grecs depuis la France, ils ont certainement entendu que les "extrêmes" avaient gagné les dernières élections législatives.
En tout cas, c'est à peu près ainsi que les médias français ont résumé le vote grec, la plupart du temps. En appuyant bien fort sur le fait que le parti d'extrême droite néo-nazi Aube dorée et la formation d'extrême gauche Syriza avaient obtenu de très bons scores et qu'un gouvernement de coalition n'avait pas pu être créé…
Le commentaire de ce reportage d'euronews à lui, l'honnêteté de parler de "gauche radicale", bien que son titre soit, "Grèce : la percée des extrêmes" :
Mais que se passe-t-il vraiment chez le principal fournisseur de féta de la planète ?
Si les élections du 6 mai dernier n'ont pas permis aux socio-démocrates de constituer un gouvernement, ce qui oblige les électeurs héllenes à remettre ça en juin, elles ont par contre changé radicalement la donne politique. Les sondages d'intention de vote donnent désormais Syriza comme premier parti politique avec 24%. Mais qu'est-ce donc que Syriza et son jeune leader de 37 ans ? Des rouges avec des couteaux entre les dents ? D'affreux extrémistes qui veulent appliquer les vieilles idées marxistes du début du XXème siècle ? Ce reportage de l'inénarrable BFMTV, (dont le code d'intégration a été désactivé sur Youtube, allez savoir...