François Hollande : un chef militaire qui n'assume pas les pertes humaines ?
À chaque crime [de masse ou connoté terroriste] sur le territoire français en lien avec l'État Islamique, la réponse du chef de l'État et de son premier ministre est toujours la même : "Nous sommes en guerre". Cet argument servirait d'explication à la perpétration des meurtres commis par des « soldats de l'État Islamique » [assimilés à des ennemis intérieurs].
À chaque crime [de masse ou connoté terroriste] sur le territoire français en lien avec l'État Islamique, la réponse du chef de l'État et de son premier ministre est toujours la même : "Nous sommes en guerre". Cet argument servirait d'explication à la perpétration des meurtres commis par des « soldats de l'État Islamique » [assimilés à des ennemis intérieurs].
Le principe de ce discours politique est basé sur une justification qui voudrait que les instances de l'État Islamique auraient "déclaré la guerre à la France". Le grand problème de ce discours — qui ne fait pour l'heure qu'amplifier la menace, en incitant de nouveaux criminels à passer à l'acte — réside dans une réalité qui n'est que très peu discutée : ce n'est pas l'État Islamique qui a déclaré la guerre à la France, mais l'inverse. Est-il possible d'envisager une autre solution que la réponse sécuritaire et militaire, face aux crimes commis par les sectateurs/fanatiques/malades délirants/terroristes pro-Califat sur te territoire français ?
La politique arabe de la France
La France a maintenu une politique étrangère dans le monde arabe tout à fait particulière depuis la période de la décolonisation. Cette « politique arabe » de la France n'était pas un vain mot jusqu'à l'arrivée de M. Nicolas Sarkozy à la présidence, puis celle de M. François Hollande.
De façon simplifiée, l'orientation politique générale de cette...