Entre deux tours : la tentation néo-fasciste…?
(Il faut arrêter avec ces discours mielleux des observateurs de la vie politique qui se répandent allègrement dans de misérables analyses sur l'électorat du Front National pour démontrer que "ce n'est plus comme avec le père, ce ne sont plus des racistes ou des nostalgiques de Vichy, donc ce n'est plus l'extrême droite". Petits rappels de mémoire et constats politiques.
(Il faut arrêter avec ces discours mielleux des observateurs de la vie politique qui se répandent allègrement dans de misérables analyses sur l'électorat du Front National pour démontrer que "ce n'est plus comme avec le père, ce ne sont plus des racistes ou des nostalgiques de Vichy, donc ce n'est plus l'extrême droite". Petits rappels de mémoire et constats politiques.)
Mais oui, le mot fasciste ne peut plus être prononcé, parce que bien entendu "on n'est plus à la même époque", que "quand même, le FN c'est pas le nazisme" : le fascisme serait donc mort et enterré ? La bonne blague…
Nul besoin d'en appeler aux camps d'exterminations pour exprimer de façon concrète ce qu'est le fascisme, et dans une plus large conception, ces pensées politiques que sont les totalitarismes de droite. Ceux qui ont vécu les dictatures d'Amérique latine savent de quoi il est question. Des régimes politiques de droite, soutenus par les USA, installés avec quelques orientations très claires : un Etat fort mais avec une économie très libérale, une surveillance de la population de tous les instants, une stigmatisation de tout ce qui peut contrecarrer le pouvoir en place, des "libertés" données aux forces de police et de répression les plus grandes qui soient.
Arrêter de se leurrer un instant, ça pourrait faire du bien, non ?
Venir aujourd'hui expliquer que le vote FN n'est plus un vote de rejet mais un vote...