Emmanuel Macron teste la stratégie Sarkozy
Emmanuel Macron © ALAIN JOCARD / AFP Deux pas en avant, un pas en arrière. Cette stratégie a été au coeur de l'action de Nicolas Sarkozy pendant tout son quinquennat. Une stratégie élevée au rang d'art. Tellement utilisée que chaque énormité était oubliée de tous le lendemain, lors de l'apparition d'une nouvelle polémique. L'ancien président avait coutume de lancer une idée, la plus inconcevable possible. Celle qui viendrait le plus en contradiction avec le ciment de notre pacte social.
Emmanuel Macron ALAIN JOCARD / AFP
Deux pas en avant, un pas en arrière. Cette stratégie a été au coeur de l'action de Nicolas Sarkozy pendant tout son quinquennat. Une stratégie élevée au rang d'art. Tellement utilisée que chaque énormité était oubliée de tous le lendemain, lors de l'apparition d'une nouvelle polémique.
L'ancien président avait coutume de lancer une idée, la plus inconcevable possible. Celle qui viendrait le plus en contradiction avec le ciment de notre pacte social. Si cela passait, tant mieux. Si cela ne passait pas, on faisait marche arrière. Mais pas complètement. Et c’est là que ça devient intéressant. C’est le principe suivant : deux pas en avant, un pas en arrière.
Et ça marche à tous les coups. Couplez cela à une gestion pointue du rythme d’apparitions des énormités, et vous obtenez un cocktail merveilleux qui vous permet de faire passer n’importe quoi. Laissez les media et l’opinion s’emballer, faites mine de ne pas reculer, puis, lâchez du lest. Et avant que qui que ce soit ait le temps de réfléchir au fait que vous avez fait deux pas en avant et un seul en arrière, lancez une nouvelle polémique. Oubli garanti pour la précédente. Le tour est joué. La plus belle illustration de cette stratégie, étant la nomination de Jean Sarkozy à la tête de l'EPAD. A 23 ans, le bac en poche, l'histoire était croquignolesque. Le tollé fut conséquent. Nicolas Sarkozy finit par reculer. Et...