Emmanuel Macron s'intéresse à la "mesure des Internets", mais aussi au DPI
Glint, la boite noire à traquer des terroristes, un matériel grand public vendu par la France à la Libye de Kadhafi Est-ce qu'il y a des contraintes, est-ce que cela va dégrader les performances du réseau si on l'utilise de manière intensive ou... généralisée ? Est-ce que c'est précis en matière de classement des protocoles et applications utilisées ?
Fin mai, apparaissaient quelques articles qui faisaient sourire les geeks et Twitter. Emmanuel Macron, le fringuant ministre de l'Economie, avait demandé à l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP), de lui rendre un rapport expliquant « comment mesurer le trafic sur la bande passante d’Internet ». Tout le monde comprend qu'il s'agit de se donner les moyens d'une éventuelle taxation des GAFA. L'affaire est ancienne, largement évoquée par Fleur Pellerin, elle ne fait que resurgir, comme un bon serpent de mer.
L'Agence a donc pris son bâton de pèlerin et a interrogé les opérateurs qui véhiculent les octets en France. Reflets a pu prendre connaissance des questions posées. Bien entendu on y trouve toute une série d'interrogations qui ont généré les articles pré-cités. L'ARCEP interroge ainsi les opérateurs sur les moyens utilisés pour mesurer l'usage qui est fait de leur bande passante, les points de mesure sur leur réseau, les plus gros consommateurs de bande passante, etc.
Mais il y a aussi certaines questions qui n'ont pas manqué de faire soulever un sourcil à certains opérateurs et à l'équipe de Reflets. Soit l'ARCEP a traduit la demande "générique" des services d'Emmanuel Macron et a posé ces questions de sa propre initiative, soit Bercy aimerait bien que l'on remette également sur la table le DPI. Et ses...