Journal d'investigation en ligne et d'information‑hacking
Entretien
par Amicalement

DiY : une maison bio-climatique autonome en énergie, why not ?

Drapher, fidèle membre de Reflets, souhaitait nous parler d'un sujet qui lui tient à coeur : sa maison, imaginée et dessinée avec son amie, une sorte de maison en mode DiY qui hacke les dépendances institutionnalisées.

Drapher, fidèle membre de Reflets, souhaitait nous parler d'un sujet qui lui tient à coeur : sa maison, imaginée et dessinée avec son amie, une sorte de maison en mode DiY qui hacke les dépendances institutionnalisées.

Je Amicalement me suis proposé de lui poser quelques questions, et Drapher nous propose ses réponses très instructives  :-)

Et l'on voit alors que le cas du numérique dématérialisé est complémentaire et convergent avec des choses aussi matérielles qu'une maison en dur, inventée, et si "énergique"!

 

Peux tu nous donner une description rapide des différentes technologies et matériaux que tu as décidé d'utiliser pour ton projet de maison énergiquement autonome, y compris concernant le problème du stockage de l'énergie produite avec les énergies dites renouvelables ou inépuisables ?

Au départ je voulais construire en bois, avec une technique dite de la "fuste" : des rondins de 30 cm de diamètre empilés. Ce sont de très belles maisons qui ont une résistance thermique très haute. En étudiant le sujet je me suis rendu compte que d'un point de vue technique ça allait être coton : il fallait une grue pour hisser les poutres, des rainurages manuels dans chaque poutre, très longs à effectuer… J'ai donc cherché l'équivalent d'un point de vue résistance thermique avec d'autre matériaux que le bois. C'est là que j'ai trouvé la brique alvéolée de 30 cm d'épaisseur. Un truc assez génial ce système dit du "monomur" : ça se pose avec un ciment-colle, pas de joints verticaux (juste horizontaux), un peu comme un légo, avec des propriétés très intéressantes : pas seulement sur la résistance thermique très élevée et qui ne nécessite pas d'isolants à ajouter mais aussi en termes bio-climatiques : la ventilation naturelle de ce matériau fait que tu n'as pas besoin non plus de VMC (ventilation mécanique contrôlée) : la maison est facile à chauffer l'hiver, ventilée, pas de moisissures, pas de problèmes d'humidité, elle reste fraîche l'été…

Pour la toiture, j'ai un peu tout étudié et les systèmes classiques d'isolation par laine de verre ou laine de roche ne me satisfaisaient pas,  je voulais une R (résistance thermique) égale à au moins 4 (ce sont les normes actuelles pour l'isolation des toits qui le stipulent), j'ai donc choisi les "panneaux sandwich" isolants. C'est un truc super moderne (un peu cher, 50 euros le M2, mais bon), des plaques de 120 mm d'épaisseur (pour mes plaques à 50 euros le M2) avec chevrons intégrés qui se résument à ça : "Panneau composé d’une âme isolante en mousse polyuréthanne recouverte d'un parement en panneau de particules bois hydrofuge de 3 mm d’épaisseur sur lequel sont fixés des contre-linteaux en résineux". Ca se pose super facilement, ça n'est pas nocif pour la santé comme la laine de verre ou de roche, et ça a une R égale à 5 : je suis au dessus de la norme minimale de R=4 en isolation de toit (pour avoir une baraque qui a peu de déperdition d'énergie), et c'est ce qui compte. La finition intérieure est en plâtre, donc c'est joli avec le bois des pannes de la charpente.

Pour le chauffage, vu que nous sommes situés dans une région très boisée (le nord Bourgogne), c'est un poêle à double combustion, feu continu qui va chauffer intégralement la maison. Pareil, ça coûte un peu cher, 2500 euros, mais ça s'amortit très vite vue son efficacité et sa faible consommation en bois.

Le sol est une dalle en béton sur laquelle on pose du carrelages et des parquets, les murs seront simplement plâtrés blanc et crépis à l'extérieur (couleur terre), bien entendu il y a du double vitrage avec des menuiseries bois (en alu pour les portes fenêtres). Donc, normalement, avec un unique chargement de bois dans le poêle, tu chauffes la baraque pendant 12 heures……avec -5 ou -10° C dehors. Pour le stockage électrique, c'est une installation classique avec des batteries-gel 24Volts (haut rendement) montées en série pour envoyer du 48V vers le convertisseur 220V et le réseau électrique de la maison. Il y a 10 panneaux solaires de 180 Watt-Crête, 8 batteries 12V (220 AH), montées en série pour sortir du 48V et en parallèle pour envoyer le tout vers le convertisseur.

Par rapport à une maison conventionnelle, à combien estimes tu le surcoût en investissement initial pour un individu qui fait le choix de ce type de construction? A combien estimes tu les économies réalisées sur une année en consommation d'énergie achetée auprès des fournisseurs habituels tels Edf ?

Ah mais non, c'est l'inverse, je dépense moins à l'investissement que quelqu'un qui veut faire construire en traditionnel : au niveau du prix de la maison seule, en comptant tout, sauf l'installation électrique, l'assainissement et les aménagements (type carrelage, peintures, plomberie) la maison coûte moins de 400 euros/mètres carrés… Donc une maison de 110 mètres carrés à 40 000 euros : je ne crois pas que le marché propose une maison en matériaux traditionnels à ce prix là. La moyenne c'est autour de 1300/1500 euros/mètres carrés en traditionnel et 2000 à 2500 euros/mètres carrés en bio-climatique.

 

Tout se joue sur le coût de la main d'œuvre et les choix architecturaux : pas d'étage, structure simple etc… Les murs, pour donner un exemple, coûtent 8000 euros. Le toit 6000. Pas de quoi fouetter un chat. Au niveau de l'installation solaire/éolienne, le calcul doit se faire en termes d'amortissement. L'installation de 4300 Watts/h coûte 12 000 euros à l'achat. Nous installons tout nous-mêmes. Dans une maison classique équivalente, il faut compter 130 euros/mois de consommation par mois (chauffage, appareils, éclairage, sans l'eau). Cela donne 1560 euros/an. En 8 ans mon installation est amortie. Les panneaux d'origine hollandaise (monocristallin) sont garantis 20 ans pour au moins 80% de rendement…Je vais ajouter certainement une éolienne de 3 mètres de haut (qui fournit du 48 Volts) pour compenser les périodes peu ensoleillées. La maison dans sa totalité, avec l'assainissement, les installation intérieures, la couverture, la centrale électrique solaire, enfin l'intégralité du projet clés en main coûte 72 000 euros. Moins de cinquante briques pour les plus vieux ;-)

Y a t'il des aides pour ce genre d'investissements, de quelle nature, et proposées par quels organismes ou quels acteurs institutionnels? Penses tu que ces aides soient suffisantes, et quels aspects positifs vis tu à ces aides sur l'ensemble de l'écosystème économique?

Oui, mais seulement si tu fais faire les travaux par des artisans. Si tu fais toi-même, tu n'as droit à rien. Mais très franchement, je m'en contrefous : l'Etat ne donne plus grand chose comme avantages et comme l'installation coûte une fortune avec des professionnels, même avec les aides, c'est bien plus cher. Pour ce qui est des aspects positifs sur l'écosystème économique, je sais que les aides d'Etat n'ont pas beaucoup d'influence, elles ne sont pas suffisantes, mas surtout, comme je le disais elles sont entièrement orientées sur la pose par des professionnels, ce qui signifie que celui qui veut acheter du matériel et l'installer lui-même n'est jamais aidé. Sauf peut-être pour le chauffage, des crédits d'impôt, je crois, mais je ne suis même pas certain de ça… De toute manière la vison économique française est orientée sur le marché du bâtiment : il suffit de regarder ce qu'il se construit pour comprendre.

Et aller dans une banque en disant "je construis moi-même" c'est un peu comme leur annoncer "j'ai besoin d'un crédit pour construire une navette spatiale". La plupart des banques refusent, deux ou trois banques françaises ont prévu le truc, et c'est difficile quand même, il faut faire faire au moins les fondations par un professionnel… Tout est fait pour qu'on consomme du service, pas pour qu'on fasse nous-même. Mais c'est logique dans une économie de croissance. Il y a une association qui aide les auto-constructeurs, les Castors, leur site est bien foutu, on va passer par eux pour l'assurance (obligatoire) de la maison.

Places-tu ton projet dans le cadre d'un projet de société visant in fine à la sortie du nucléaire ?

Non, je ne crois pas. Je ne peux pas me placer dans un projet de société alors que je me démerde comme je peux pour monter ce projet. La "société", si elle voulait sortir du nucléaire, ferait tout pour aider les gens à se passer de l'électricité par EDF, et puis les gens chercheraient en grand nombre à s'en passer entièrement, et ce n'est pas le cas, enfin je ne crois pas. Je n'aime pas le nucléaire, c'est vrai : dangereux, exploitant des ressources africaines en quantité limitée, déchets radioactifs enfouis de partout, technologie très coûteuse à entretenir, coût du démantèlement hors de prix, etc, mais mon projet est avant tout d'être indépendant d'un opérateur. Si EDF passait à 100% d'énergie non nucléaire, je monterais quand même mes panneaux et mon éolienne pour ne pas dépendre d'eux et pour ne pas les payer. En 2012, à l'heure des technologies les plus délirantes dignes de la SF, fabriquer de l'électricité chez soi n'est plus franchement un défi terrifiant : on fabrique de l'électricité depuis le XIXème siècle ! La société qui m'intéresse est celle que je vais constituer à mon échelle, et elle est basée sur le fait d'assumer ce que tu fais, d'être responsable : si tu laisses tourner les appareils électriques pour rien, tu te retrouves le soir sans lumière. Là au moins les choses sont nettes : ce que tu fais ou ne fais pas t'affecte directement. Comme pour la bouffe si tu as la flemme d'aller t'occuper des bestioles, elles crèvent. Donc, le projet c'est surtout de sortir de la dépendance et de l'irresponsabilité. J'aime bien être responsable de ce que je fais.

Si j'ai bien compris, tu rapproches la philosophie de ton projet de celle la culture hacker et du DIY. Penses-tu que ceci devrait être complété et facilité par une volonté politique, sachant que nous ne serions plus alors strictement dans une culture de type hacker ou DIY ?

J'ai construit ma première maison à 22 ans, en bois et pierre. C'était il y a 20 ans, donc… En inventant la structure, en imaginant cette maison à partir de ce que je pouvais trouver. C'était du "full DiY". Aujourd'hui ça l'est un peu moins (avec l'achat des matériaux tout faits), mais ça l'est quand même puisque la maison est imaginée par nos soins, fabriquée à 90% par nos soins (seules les fondations et dalle sont effectuées par un professionnel), etc… La culture hackers se situe au niveau de l'élaboration permanente de projets autour de cette maison, des modifications qui vont y être apportées, de la technologie qui va y être implantée, des inventions sur le terrain, des moyens de production autonomes. Il y aura de l'arduino par exemple pour déclencher de l'eau automatiquement dans des abreuvoirs, des capteurs de température pour des serres auto chauffées en solaire…

Je ne vois pas du tout pourquoi la volonté politique devrait compléter quoi que ce soit : la politique française, pour l'instant, c'est tout le contraire que de faciliter la construction de ta maison ! Il n'y a qu'à voir les difficultés pour souscrire à toutes les contraintes administratives… Nous avons échappé de peu à un refus de permis de construire (à un mois près) : une nouvelle loi t'empêche désormais de construire à plus de 400 mètres d'une bouche à incendie. Ce qui signifie que désormais, en dehors des lotissements, tu peux toujours t'accrocher pour avoir un permis  de construire en campagne. Le solaire, ou l'éolien, personne n'y croit ni te soutient, la plupart du temps les commentaires sont "ah, mais vous êtes certain que vous allez pouvoir subvenir à tous vos besoins, vous devriez être raccordés quand même au cas où, puis vous pourrez revendre à un opérateur à certains moments". C'est presque un affront quand tu expliques que tu ne veux pas être raccordé. Dans les mairies comme chez la plupart des gens.

Quant aux politiques, à mon sens ils veulent des moutons qui payent des impôts, bossent la journée dans des bureaux et restent tranquillement chez eux le soir dans des maisons/appartements dortoir à regarder la TV, bientôt connectée au net. Donc des politiques qui poussent à l'autonomie, à l'indépendance dans un sens du DiY ou d'une culture hacker, à moins consommer, je crois que c'est un leurre. C'est aux gens de faire. C'est tout.

La maison autonome dont tu parles aurait la capacité de produire plus d'énergie que celle qu'elle consomme. Selon toi, quel modèle serait plutôt à privilégier : un stockage du surplus énergétique au niveau de ta maison pour les périodes où les sources d'énergies productives sont "au creux", ou la possibilité de faire circuler cette énergie entre les territoires et les habitations en fonction des besoins de chacun selon un modèle de type "smartgrids"?

Houla, on en est pas là ! Pour l'instant, le but recherché c'est de stocker suffisamment d'électricité pour la consommation courante et ce, toute l'année. D'où l'éolienne en soutien pendant l'hiver. La maison n'aurait pas la capacité de produire que ce qu'elle consomme : elle va réellement plus produire que consommer. Et pas dans 10 ans, mais dans 6 mois. Le surplus, je n'ai pas réfléchi au sujet, mais il faudrait que les voisins aient envie de récupérer le surplus, et je n'ai pas l'impression que ce soit le cas, mais surtout, nous aurons ce qu'il faut pour nous, pas beaucoup plus, surtout l'hiver. L'idée de faire circuler les surplus en période de grand soleil est intéressante, je vais y réfléchir. Si mon voisin se décide à placer une éolienne, ça peut devenir quelque chose de valable. Mais il faut trouver les câblages adéquats pour ne pas avoir trop de déperdition, du stockage en plus, et ça ce n'est pas évident.

Tu as conscience que le modèle d'organisation que tu affectionnes, qu'il soit purement au niveau des habitations ou en réseau par des smartgrids, va à l'encontre de puissants acteurs et de leurs intérêts, tout particulièrement au niveau français où le nucléaire centralisé et redistributif est très ancré. Si tu en avais les moyens, à quels niveaux et de quelle manière agirais tu pour que la transition que tu défends se fasse au mieux et au plus vite?

Si j'en avais les moyens…c'est marrant ça…je n'y ai jamais pensé…tu veux dire si j'étais "moi-président" ? Ma foi, je balancerais un grand plan énergies renouvelables, avec crédits d'impôts (genre à 50% pour les bâtiments autonomes, créateurs d'énergies et correctement isolés), plus des aides de l'Etat sur des projets individuels à soumettre. Dans le même temps je lancerais un chantier national éolien : terrestre et maritime. L'objectif serait d'atteindre le maximum d'énergie renouvelable en 10 ans, avec une demande européenne de conférence au sommet pour que des fonds soient débloqués pour tous les pays européens au lieu de balancer des centaines de milliards aux banques… Mais dans l'idée, il faudrait aussi construire des centrales solaires, donner des avantages à toutes les PME qui veulent développer ces énergies, faire une campagne nationale pour sensibiliser le public, montrer l'exemple dans toutes les administrations, etc… Ce qui est dingue c'est qu'on discute encore de l'impact paysager des éoliennes, alors que toutes les centrales nucléaires ont été implantées sans l'avis de la population, jamais personne n'a été consulté. Mais dans le cas des autres énergies, propres, il faut des débats : c'est assez absurde.

Même si cette possibilité (d'un autre modèle de société) me semble absolument improbable, je me fous une peu de ce qu'il va se passer parce qu'au fond je ne peux rien changer dans cette société, tout ce que je peux faire c'est faire pour moi, à mon niveau. Et ça c'est déjà pas mal. Le reste, les discours écolos, c'est du théâtre pour militants en mal de politique : ils n'ont qu'à tous déjà s'installer en autonomie avec des baraques à énergie positives au lieu de venir gueuler tout en vivant dans des apparts raccordés à EDF, en bouffant des trucs bio achetés à prix d'or au marché écolo du coin au lieu de produire eux-mêmes des produits de leur propre agriculture. La société changera le jour où les gens auront la nécessité de faire des choses, pas de simplement en parler. Pour ma part, j'ai la nécessité de construire cette maison et d'avoir cette autonomie. Donc, je le fais. Nous allons cultiver, élever quelques bestioles, (poules, chèvres, moutons) pour bouffer chez nous des trucs qu'on a fait nous mêmes, qui ne coûteront rien et qui seront bons. Pas plus.

A ton avis, peut-on parler de manque de conscience de la part des citoyens concernant les alternatives que tu affectionnes ? Si tu acquiesces, quelle est de ton point de vue la part de responsabilité des media de masse dans ce manque de conscience, et quelles raisons de fond donnerais tu pour expliquer cela ? En rapport à ces questions, il y a bien sûr dans mon esprit le cas des habitations non individuelles (lotissements, immeubles), où les décisions sont prises en commun.

Mais en réalité c'est un problème d'enfermement individuel et collectif. Je peux être le premier à me faire piéger, et j'ai passé quelques années à me faire piéger, d'ailleurs. Si tu ouvres les yeux et te poses quelques questions à deux centimes d'euro, tu trouves des réponses toutes bêtes. Moi, mon problème est devenu critique avec le prix des locations : j'en étais venu à bouffer la moitié de ce que j'arrivais à gagner pour payer un loyer. Dans le même temps l'énergie a augmenté elle aussi, ça a commencé à me les gonfler sévèrement de voir des facture EDF de 180 euros mensuels ou des réservoirs de gaz à 1000 euros bouffés en 3 mois juste pour me chauffer…

Sachant que mon "idéal philosophique de vie", entamé dans les années 90 était celui d'une autonomie la plus grande possible, ça m'a fait un électrochoc de me voir coincé comme ça : j'ai décidé qu'il fallait trouver un terrain constructible assez grand (il fait un demi hectare), pas trop cerné par les humains (ils sont vite fatigants), pour construire soi-même, avec des matériaux sains, une maison agréable, qui produit de l'énergie, sans factures…pour sortir du piège…et voilà… Je suis donc aussi un produit de la dérive du système économique.

Pour ce qui est des médias, je ne sais pas, je crois qu'ils sont suiveurs les médias. Si demain il y a un engouement pour l'autonomie de l'habitat, l'autonomie énergétique, les médias en parleront. Ou si un gouvernement dit "c'est ça qu'il faut". Autrement, les médias ils s'en foutent parce que ce n'est pas leur problème de parler de ce qui n'est pas "mainstream". Comme pas mal de gens qui résument les choses à la consommation, la facilité, l'immédiateté, etc……Construire son habitat, penser son autonomie c'est du travail. Ça coûte en énergie, en temps, ça ne t'est pas donné comme quand tu vas acheter un PC ou que tu cliques sur une page Web. Les gens préfèrent consommer un peu tout pour l'instant, même du militantisme d'ailleurs, mais peut-être que la "crise" va changer ce type de comportements. Surtout quand ils verront que rien ne reviendra comme avant, que la croissance, la consommation facile, tout ça, c'est fini… Nos deux chèvres auront alors peut-être plus de valeur que le dernier Ipad, qui sait ? :-)

P.S : Ce n'est pas moi qui voulais parler du projet de maison mais Amicalement qui voulait en savoir plus (parce que j'avais balancé une fois ou deux dans des commentaires ce projet de maison), alors j'ai accepté de répondre à ses questions. C'est un petit malin cet Amicalement (votre ?)

0 Commentaires
Une info, un document ? Contactez-nous de façon sécurisée