Des membres de l'Opus Dei aux commandes du filtrage européen du Net ?
C’est bien connu, Internet est un repère de pédophiles et de nazis. Du coup, filtrer les contenus que nos chères têtes blondes peuvent afficher sur leurs écrans est une bonne idée. Reste à savoir qui filtre et sur quels critères. Comme l’a révélé Bluetouff, dans le cadre du comité européen de normalisation (CEN), un groupe d’experts planche sur le sujet, histoire de préparer des spécifications techniques. Ce seront de grandes orientations, que les éditeurs de logiciels pourront suivre, ou pas...
C’est bien connu, Internet est un repère de pédophiles et de nazis. Du coup, filtrer les contenus que nos chères têtes blondes peuvent afficher sur leurs écrans est une bonne idée. Reste à savoir qui filtre et sur quels critères. Comme l’a révélé Bluetouff, dans le cadre du comité européen de normalisation (CEN), un groupe d’experts planche sur le sujet, histoire de préparer des spécifications techniques. Ce seront de grandes orientations, que les éditeurs de logiciels pourront suivre, ou pas... avec le risque qu’un jour la Commission européenne les rende obligatoires. Le comité technique en charge du projet –le CEN PC 365- vient de se doter d’un nouveau « Chairman » en la personne de José Maria Gomez Hidalgo, à la ville directeur de la recherche et du développement de la société Optenet. Il remplace Paolo Chioetto, lui aussi salarié d’Optenet jusqu’il y a peu.
Or, il est de notoriété publique depuis des années qu’Optenet, leader dans le domaine du filtrage de contenus pour les mineurs, est proche de l’Opus Dei (voir infra). La crainte d’un filtrage motivé par des raisons religieuses et politiques refait surface.
L’agence française de normalisation (AFNOR), qui a déjà adopté une norme nationale dans ce domaine en 2009, a bien commenté le projet européen, mais n’y participe plus, faute de financement par des entreprises ou par le gouvernement français.
L’AFNOR prend le soin de se démarquer clairement : « La norme européenne ne s'inspire pas de la...