Ce n'est pas parce que France-Info est en grève que...
Ce n'est pas parce que Radio-France est en grève.
C'est sans doute parce que les journalistes ne comprennent rien aux aspects techniques et juridiques de ce projet (c'est organisé pour, me direz-vous).
Sans doute aussi parce que les questions qui fâchent, ce n'est pas un truc très répandu dans la presse. On a pu le voir lors de l'événement organisé à la Numa la semaine dernière sur ce thème. En entrant pleinement dans le jeu du débat, on ne pose pas les bonnes questions. Celles qui fâchent. Celles de Reflets qui font par exemple que Jean-Jacques Urvoas se lève et quitte l'événement où il est interrogé. Celles qui ne trouveront aucune réponse, comme celles posées par Reflets à la Numa. Ne pas compter sur les journalistes organisateurs pour exercer un droit de suite, ça ne sert à rien. Pas de questions qui fâchent non plus dans l'interview par Libé de Bernard Cazeneuve alors que le chapô nous prévient : "L'échange sera vif". On cherche toujours les échanges vifs.
Non, les auditeurs de France-Info ne sauront pas. Et heureusement. Sinon, ils pourraient commencer à se poser des questions.