Autopsie de la mort à Johnny
C'était attendu. La mort de l'organe national français... Aujourd'hui, Johnny est mort et le tsunami, attendu lui aussi, a déferlé sur le pays gaulois. Télés, radios, journaux, tous ont mis à Une le rocker, sorti les nécros peaufinées depuis des mois, si ce n'est des années. La mort à Johnny a éclipsé sur les médias mainstream toute l'information produite par la population mondiale.
C'était attendu. La mort de l'organe national français... Aujourd'hui, Johnny est mort et le tsunami, attendu lui aussi, a déferlé sur le pays gaulois. Télés, radios, journaux, tous ont mis à Une le rocker, sorti les nécros peaufinées depuis des mois, si ce n'est des années. La mort à Johnny a éclipsé sur les médias mainstream toute l'information produite par la population mondiale. Sur France-Info, de quatre heure du matin (paraît-il, on dormait, désolés) jusqu'à ce soir, il n'y en avait que pour celui qui mimait les stars américaines du rock and roll, allant parfois jusqu'à franciser très approximativement les paroles de tubes ricains. Sur les tévés d'information en continu, le mot continu n'a jamais été aussi à propos, à part peut-être lors des attentats qui ont secoué la France. La hiérarchie de l'information a disparu, l'espace d'une journée (on verra si cela dure encore demain) et la loi de proximité, chère aux médias, s'est enflée au point de tout balayer.
La mort à Johnny, c'est aussi un truc dingue qui a transformé instantanément tous les journalistes en fans inconditionnels du grand homme, personne ne s'aventurant à dire que tout de même, il nous cassait un peu les oreilles avec sa prose profonde comme "noir c'est noir et gris c'est gris" (ah bon ?). Le risque étant de s'attirer l'opprobre de la nation toute entière, paraît-il en deuil, comme l'avait prédit il y a bien...