#wikileaks : BlueCoat artisan Flamby depuis 2011
Aujourd'hui, c'est la un peu Saint BlueCoat, une entreprise américaine qui exporte ses technologies jusqu'en Syrie pour servir un monde meilleur, plus pur, plus propre, sans cyber-pedocriminel, sans téléchargeurs de MP3, sans opposant politique et sans ... WIKILEAKS ! Il faut dire que les boiboites vendues par BlueCoat, c'est du sérieux.
Aujourd'hui, c'est la un peu Saint BlueCoat, une entreprise américaine qui exporte ses technologies jusqu'en Syrie pour servir un monde meilleur, plus pur, plus propre, sans cyber-pedocriminel, sans téléchargeurs de MP3, sans opposant politique et sans ... WIKILEAKS ! Il faut dire que les boiboites vendues par BlueCoat, c'est du sérieux. Ça part comme des petits pains aussi bien dans des dictatures que dans de "grandes démocraties" qui appellent au meutre de Julian Assange ou qui essayent de censurer un site sans strictement aucun fondement légal.
Si vous avez raté la conférence de Benjamin Bayart à Pas Sage en Seine 2011 et que vous ne savez pas ce qu'est un artisan Flamby, voici un petit cours de rattrapage en video.
BlueCoat a donc senti un bon filon marketing en essayant de filtrer Wikileaks. Nous en avons pour preuve un fichier déniché par l'ami Paul Rascagneres, aka RootBSD, qui vaut son pesant de cacahuètes : une policy anti Wikileaks applicable à ses équipements dont l'objectif est de filtrer Wikileaks et ses miroirs. C'est très drôle, c'est parfaitement public, parfaitement crétin... mais aux USA, on appelle ceci un acte patriote.